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Haut-Katanga : Compromis trouvé pour en finir avec les bouchons et  décongestionner le poste frontalier de Kasumbalesa

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Les embouteillages monstres sur les routes du Haut-Katanga et la congestion au poste frontalier de Kasumbalesa sont les points ayant occasionné le déplacement de la délégation congolaise, avec à sa tête le ministre national de Commerce extérieur, Jean-Lucien BUSSA, vers Kasumbalesa Zambia, ce lundi 06 mars 2023 pour un échange avec les autorités zambiennes.

Après un débat de plus de 4 heures, les deux parties ont signé un communiqué conjoint pour des solutions rapides.

Dans ce communiqué, la RDC a pris l’engagement de mettre en service le nouveau bâtiment KBP dans un délai d’une semaine pour réduire la distance séparant les deux administrations douanières de Whisky et KBP.

La République Démocratique du Congo s’engage également à élargir le parking de Whisky et construire une route de déviation interne.

L’évaluation de la mise en œuvre de toutes les résolutions se fera à Kinshasa dans un délai de 6 mois.

La Zambie, pour sa part, s’engage à autoriser la circulation nocturne de tout type de marchandise sur son territoire.

Elle s’engage également à construire les infrastructures menant aux principaux postes frontaliers dans un délai de 3 mois, notamment les routes de: TSHINGOLA à Kasumbalesa, SOLWEZI à Kipushi, de Sakania et Mokambo, le Park à camions de Kasumbalesa et les infrastructures frontalières de postes frontaliers de Sakania et Mokambo.

De commun accord, les deux parties s’engagent, dans un délai maximum de 12 mois, de faire fonctionner des bureaux douaniers de toutes les frontières en commençant par le bureau de Kasumbalesa.

Ont pris part à cette bipartite, du côté RDC congolais, outre le ministre national de Commerce extérieur, le vice-gouverneur, Jean Claude Kamfwa, le maire de la ville de Kasumbalesa, Maître André Kapampa, le ministre provincial des Finances, la DGA de l’OCC, Christelle MUABILU, le Directeur provincial de la DGDA.

La partie zambienne été conduite par le ministre de Commerce et le gouverneur de le province de COPPERBELT.

Notons que cette réunion a pris fin tard dans la nuit dans un climat de collaboration.

Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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