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Goma : Ima Word Health forme les prestataires de santé sur la prise en charge des survivantes des violences sexuelles
Plusieurs prestataires de santé ont bénéficié d’une formation sur la prise en charge des victimes des violences sexuelles ce jeudi 23 juillet à Goma.
Organisée par l’ONG Ima Word Health, cette session consiste à rendre capable ceux qui travaillent dans les structures sanitaires de la ville touristique d’administrer les kits PP (Kits post viol) aux survivantes des violences sexuelles. « Cette formation vise à ce que les prestataires de santé soient capables de recevoir les survivantes des violences sexuelles dans leurs structures, de les consulter correctement, d’être capables de collecter les preuves de l’agression que ces personnes sont censées avoir subi et de leur donner les kits qui contiennent les médicaments qui vont aider ces survivantes à ne pas contracter différentes maladies, à ne pas présenter différentes conséquences du viol notamment ne pas présenter une infection à VIH, ne pas présenter les autres infections sexuellement transmissibles et ne pas porter de grossesse issue du viol », a indiqué Dr Alice Mudekereza, programme manager de Ima Word Health.
Pour Christelle Seri Akouli, spécialiste VBG au sein de l’UNFPA et intervenante dans cette formation, pendant cette période de Covid-19, l’UNFPA va procéder au renforcement des capacités sur la question de protection contre l’exploitation et les abus sexuels. Il s’agit, dit-elle, parallèlement d’assurer que « l’offre de service est disponible partout où il y a l’action humanitaire par apport aux victimes d’exploitation et d’abus sexuels et c’est à cela que l’UNFPA par son guide et avec l’appui des membres de différents réseaux que cette voix-là soit portée et puis assurer que notre population ait l’information et qu’elle puisse vraiment accéder aux services nécessaires ».
Les bénéficiaires de cette capacitation ont exprimé leur joie car, estiment-ils, désormais sont en mesure de prendre en charge les victimes des violences sexuelles.
« La formation nous est vraiment capitale pace que nous sommes maintenant outillés sur la prise en charge des victimes sexuelles surtout que nous sommes dans une région où les violences sexuelles se font du jour au lendemain et nous en tant que prestataires de santé, nous devons être capables d’assurer une bonne prise en charge surtout qu’on était pas encore formé », s’est réjouie Dr Jolie Musafiri médecin à l’hôpital de Kyeshero.
Précisons que cette série de formations couvre 13 provinces dans lesquelles Ima Word Health intervient.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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Dossier « MESSAGE DU GRAAL » : L’ultime vrai test pour Constant Mutamba !
L’opinion publique est sans équivoque : L’avènement de Constant Mutamba à la tête du Ministère de la Justice soulève beaucoup d’espoir auprès des Congolais. Jamais ministre de la Justice n’a été attendu comme il l’a été. Cela n’étonne pas. Constant Mutamba a été nommé au Ministère de la Justice au moment où tout le monde parlait de la justice qui était malade.
Une fois nommé, Constant Mutamba a été accueilli comme l’homme qui venait guérir cette justice d’un mal qui été profond. Pendant ce temps, beaucoup d’autres Congolais, compte tenu de l’expérience, attendaient juger le maçon au pied du mur. Cela veut dire que l’espoir suscité par Mutamba ne pouvait se réaliser qu’en le voyant trouver des solutions aux dossiers emblématiques. Car pour être différent de ses prédécesseurs, il devrait montrer patte blanche là où les autres avaient déçu. Et ne pas trouver de solutions à ces dossiers emblématiques, c’est faire comme tout le monde.
Ainsi, par exemple, beaucoup l’attendent dans le dossier qui oppose l’asbl « Message du Graal » à ses dissidents.
En effet, comme cela arrive souvent, il y avait eu dissidence au sein de cette asbl au niveau international. Certains congolais, membre de l’asbl avaient choisi de suivre le dissident international. Logiquement ces Congolais devraient faire leurs valises et aller paître leur foi ailleurs. Cela ne dérangerait personne. Mais, curieusement ils ont joué aux « Kuluna » en s’emparent du Temple. Ils sont allés jusqu’à terroriser tout le monde. Et il y a eu mort d’homme. Sagement le représentant légal reconnu par le siège de l’asbl en Autriche, se retirera avec tous les membres restés fidèles à l’asbl, laissant ainsi à la justice du pays de trancher, mieux, de rendre justice. Mais hélas, on se rendra vite compte que les dissidents étaient au-dessus des lois.
Toutes les institutions du pays sont intervenues donnant raison à Innocent Nda-Ngye, le représentant légal reconnu. Comme dans une comédie burlesque les dissidents vont organiser dans une grotesque illégalité une assemblée générale au cours de laquelle ils excluront Innocent Nda-Ngye. Pendant ce temps, ils occupaient le temple et ses annexes sans oublier toute la concession bien connue à Kinshasa au nom de « Zamba Nda-Ngye ».
Il avait suffit que le gouvernement Gizenga décide de rétablir Innocent Nda-Ngye dans ses droits pour que les dissidents se retirent d’une partie de la forêt pour rester dans la partie où est construit le temple. Plus d’une décision de justice n’y changeront rien. À chaque occasion malgré les décisions favorables à Innocent Nda-Ngye les dissidents refusent de libérer la concession. Il y a eu même une décision de déguerpissement et les policiers étaient sur place, mais comme par enchantement, ils se sont retirés. Et le dossier continue à courir.
À l’arrivée de Constant Mutamba, apprend-on de bonnes sources, l’asbl a constitué un dossier bien documenté qu’elle a remis en mains propres au nouveau ministre. Les jours passent sans que l’asbl n’ait ne fut-ce qu’un accusé de réception. Est-ce le retour du démon ?
À l’asbl message du Graal, on a encore espoir que le dynamique ministre de la Justice, Constant Mutamba, se réveillera afin de tordre le cou au démon de la corruption avant qu’il gagne tous ses conseillers. Dossier à suivre
Emeka M.
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