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GENOCOST : La RDC refuse d’oublier ses millions de morts !

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Chaque 2 août, la CAYP (plateforme d’action de la jeunesse congolaise) organise la journée commémorative du génocide congolais dénommée « Génocost ». Cet événement annuel est simplement un geste de respect pour rendre hommage à tous ceux qui ont perdu leurs vies dans la longue histoire des conflits du Congo.

A cet effet, la CAYP rappelle que, tout au long de son histoire, la population de la RDC a été victime de plus d’un génocide. Le premier est celui du roi Léopold II à travers l’exploitation du caoutchouc et l’autre génocide survient plus d’un siècle plus tard à travers l’exploitation du coltan, l’or et des autres mines dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Au vu du caractère économique de ces génocides, la plateforme d’action de la jeunesse congolaise a forgé le néologisme « Génocost » qui signifie génocide pour les gains économiques.

Pour cette année, le CAYP commémore le génocide congolais sous le thème de « mémoire et espoir ». La cérémonie aura lieu à Kinshasa à LDN(19h30) et sur Twitter à travers le Space @genocost.

David Mukendi/CONGOPROFOND.NET Kalonji/CongoProfond.net

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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