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Politique

Fraude électorale et complicité : Invalidé par la Cour Constitutionnelle, Jean Bakomito Gambu est mystérieusement candidat indépendant aux sénatoriales

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Dans un courrier du 19 mars 2024 adressé à la Cour Constitutionnelle, le candidat indépendant Joseph Nanga Ilunga dénonce le rejet de la candidature tardive de Monsieur Jean Bakomito Gambu aux élections sénatoriales. Illustrant un laxisme troublant au sein du BRTC/Isiro, ce rejet met en lumière une série de manœuvres frauduleuses et une complicité présumée au sein des instances électorales.

La candidature tardive et irrégulière de Monsieur Bakomito Gambu, survenue après la clôture officielle des dépôts, soulève des questions cruciales quant à son enregistrement. L’apparition subite de son nom dans les documents officiels, postérieure aux délais fixés par la CENI, met en évidence des irrégularités manifestes et une possible inféodation du BRTC à ce candidat controversé.

En invoquant les dispositions constitutionnelles et légales, Joseph Nanga Ilunga souligne que tout candidat, qu’il soit indépendant ou affilié à un parti politique, doit respecter les délais et les procédures établis. Le remplacement frauduleux d’un candidat indépendant légitime par une entité inconnue durant la période de dépôt des candidatures soulève des préoccupations sérieuses quant à l’intégrité du processus électoral.

La demande de rejet pur et simple de la candidature de Monsieur Bakomito Gambu Jean aux sénatoriales est assortie d’une exigence de mesures disciplinaires à l’encontre du Secrétaire exécutif provincial du Haut-Uélé. Cette affaire met en lumière les tentatives de manipulation et de corruption persistantes dans la province, jetant ainsi un voile inquiétant sur la transparence et l’équité des élections à venir.

Cette affaire soulève des interrogations fondamentales sur l’intégrité du processus électoral et met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue pour préserver la démocratie et garantir des élections libres et équitables. Jean Bakomito Gambu pourtant invalidé pour fraudes massives par la Cour Constitutionnelle a été d’abord désigné par la nébuleuse Grande Orientale qui représente le club des affairistes véreux de la région comme candidat gouverneur au Haut-Uélé.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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Politique

Détournement de deniers publics en RDC : L’affaire des forages et la lutte contre la corruption

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Au cœur d’une affaire retentissante, l’analyse minutieuse des contrats révèle un schéma troublant de détournement de deniers publics en RD Congo. Certains politiques congolais sont passés « maîtres » dans l’art du détournement de deniers publics, vivant au crochet du contribuable et multipliant des stratagèmes de corruption.

Le ministère du Développement Rural, dirigé par l’ancien Ministre Guy MIKULU POMBO, a conclu un accord lucratif avec le consortium STEVER CONSTRUCT CAMEROUN SARL et SOTRAD WATER pour l’installation de 1000 unités solaires de pompage et de traitement d’eau, mais les détails suggèrent des pratiques frauduleuses.

Alors que le coût initial des forages était déjà jugé excessif, les négociations ultérieures ont abouti à l’augmentation du nombre d’unités sans réduction des coûts, soulevant des doutes légitimes sur la transparence de l’affaire. La nécessité d’entendre les inculpés, y compris François RUBOTA MASUMBUKO et Nicolas KAZADI, pour clarifier leur implication dans cette affaire trouble est impérieuse.

Malgré les signes évidents de surfacturation, le ministre des Finances, Nicolas KAZADI, a admis un paiement de 71 millions de dollars pour un nombre inférieur de stations d’eau que celui déclaré, sans même disposer d’une évaluation technique adéquate. Les révélations des syndicalistes et les déclarations contradictoires des parties prenantes pointent vers une possible infraction.

C’est ni plus ni moins un détournement des deniers publics, un crime sévèrement sanctionné par le code pénal congolais. Cette affaire, portée à la lumière publique, met le Président Félix Tshisekedi à un carrefour crucial. C’est l’opportunité de briser le cycle de la corruption endémique et de réaffirmer un engagement ferme contre le détournement de fonds publics en RDC.

Il est temps que la transparence, la responsabilité et l’intégrité reprennent leur place au cœur de la gouvernance, faisant de la lutte contre la corruption une norme et non une exception dans le pays. Certaines langues pointeraient clairement vers la première institution de la république indiquant que le manque de sanction est une forme de caution morale.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte