Actualité
Festival culturel des polyphonies des pygmées d’Afrique centrale : Mvunzi Meya met les bouchées doubles
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières chargé des Affaires Coutumières a réuni autour de lui, ce jeudi 12 mars à son cabinet de travail, plusieurs partenaires techniques et financiers. La ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap ainsi que le gouverneur de la province de l’Equateur, ont également pris part à cette réunion. Objectif: sensibiliser les partenaires et autres parties prenantes, à la tenue effective du Festival culturel des polyphonies des pygmées d’Afrique centrale.
Cet évènement est attendu au mois d’août prochain et doit avoir lieu dans la ville de Mbandaka, dans la province de l’Equateur.
D’entrée de jeu, le ministre des affaires coutumières, initiateur de cette activité, Eyrolles Michel Mvunzi Meya, a expliqué à l’assistance que le train devrait déjà quitter la gare, dès lors que le gouvernement a validé le projet de la tenue du festival des peuples autochtones pygmées.
Mvunzi Meya a informé ses invités de l’évolution du dossier au conseil des ministres. Il leur a fait part des recommandations du Conseil des ministres sur le budget et a sensibilisé les partenaires sur leur accompagnement du processus pour la réussite de ce grand évènement de l’année.
Au sortir de la réunion, les participants ont exprimé devant la presse leurs impressions. Tout le monde s’est dit prêt à prendre ses responsabilités. La ministre déléguée en charge de personnes vivant avec handicap, Irène Essambo, a donné les motivations de participation et d’appui de son ministère. Pour elle, les peuples autochtones pygmées font partie de minorités vulnérables et qu’elle entend, dans le cadre du gouvernement, accompagner le ministre des affaires coutumières dans le sens de lutter contre la vulnérabilité des peuples autochtones pygmées. « C’est ça la vision du chef de l’Etat [Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, NDLR], qui veut que personne ne soit laissé de côté », a dit Irène Essambo.
Le gouverneur de la province de l’Equateur, Bobo Boloko Bolumbu, a assuré l’assistance que sa province est prête à recevoir l’évènement. Il a affirmé que la ville de Mbandaka possède des infrastructures susceptibles de loger les invités et un cadre pour recevoir le président de la République et sa suite.
Les partenaires Orange, Ecobank et autres ont donné le principe d’accord et assuré le gouvernement de leur participation respective et leur contribution à la réussite de cet évènement.
Emile YIMBU/CONGOPROFOND.NET
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Politique
Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège
Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.
Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.
Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.
Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.
Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.
« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.
Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.
Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.
Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.
Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.
Rédaction
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