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Félix A. Tshisekedi : la machine d’une vaste campagne de dénigrement et de diabolisation tourne en plein régime ( Tribune de Dieudonné MUKALAY NTAMBO BANZA, Analyste Indépendant)
Quand on veut noyer un chien, on dit qu’il a la rage. Ce qui veut dire « Quand on veut nuire à quelqu’un, on l’accuse faussement ». Ce proverbe français doit nous interpeller utilement pour comprendre les dessous des enjeux politiques actuels en République Démocratique du Congo.
L’information est la source du pouvoir disent les politologues. En effet, alors que la majorité du peuple congolais se félicite d’avoir eu un Président de la République dévoué à la cause nationale, très attentif aux problèmes qui se posent dans la population et respectueux de l’engagement solennel pris devant la Nation lors de sa prestation de serment constitutionnel le 25 janvier 2019, il est avéré qu’il existe un groupe des personnes mal intentionnées, organisé en un réseau des colporteurs de faux bruits et des mensonges, ainsi que des propos injurieux et calomnieux, à seule fin de saper le moral et de vilipender les actions qu’entreprend Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
C’est clair comme de l’eau de roche. Ledit réseau est alimenté principalement par quelques caciques du Front Commun pour le Congo (FCC), le Président d’Ensemble et ses acolytes : Olivier KAMITATU, Martin FAYULU et Adolphe MUZITO. Ce dernier, premier ministre de triste mémoire, a pris part active à la ruine de notre pays. Et si le ridicule pouvait tuer, MUZITO devrait se taire.
Réveillez-vous, Peuple Congolais !
Il serait plus honnête de reconnaître que le social tant réclamé signifie la mobilisation des ressources. Or, cette organisation clandestine soutient les voleurs des ressources de l’Etat congolais selon leurs camps politiques, d’autant plus que ceux qui jouent un rôle sournois dans ce réseau, ont mis notre pays dans un piteux état, sans se préoccuper de l’intérêt supérieur de la Nation.
Sous l’impulsion de S.E.M Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, les actions de l’Inspection Générale des Finances (IGF), mettant sous pression, les gestionnaires de la chose publique, les opérateurs économiques et autres contribuables, ont entraîné à ce jour, l’augmentation des recettes des Régies Financières, ce qui, assurément, permettra de résoudre, tant soit peu, l’épineux problème du social. Néanmoins, les actions louables de ce Service Public spécialisé de la Présidence de la République, ne sont pas soutenues par les pilleurs de nos ressources et leurs acolytes. Allez-y comprendre quelque chose !
Pour tout dire, ces gens-là, qui transpirent la haine dans leurs sentiments, paroles et actions, ont recruté dans ce réseau, des Congolais et expatriés, tous des esprits faibles, de l’intérieur comme de l’extérieur de la RDC, aux fins de diaboliser le Chef de l’Etat FATSHI à travers les réseaux sociaux, au point que leur malveillance les pousse à boutiquer des histoires invraisemblables sur la vie privée du Président de la République, et ce, dans le but de le discréditer au regard des enjeux électoraux de 2023. Tel est le cas notamment du fameux journaliste Freddy MULONGO, basé en France. De la même manière, ceux qui se déclarent appartenir à l’Union Sacrée de la Nation « USN » font partie de ce réseau, soutenant qu’en politique, on ne se fait pas de cadeau.
Bien plus, ce qui attire encore notre particulière attention, c’est le fait que quelques proches collaborateurs de Félix TSHISEKEDI soient des victimes des attaques ciblées et orchestrées par ce groupe des machiavéliques, alors que la Présidence de la République est composée de plusieurs personnes exerçant des tâches importantes.
Par ailleurs, sans crainte d’être contredite par l’écrasante majorité de la population, les traitres et autres ennemis de la République, nous attestons que les actions de FATSHI sont éloquentes. C’est ce qui intéresse le peuple congolais et non la politique haineuse. FATSHI incarne les valeurs démocratiques. Sûrement, le scrutin présidentiel sera organisé en 2023. Il est conseillé aux candidats qui ont des ambitions politiques à la Magistrature Suprême, d’attendre le moment venu pour présenter les candidatures en bonne et due forme, afin de prouver en quoi ils sont populaires devant le Peuple Congolais, l’Afrique et le Monde, plutôt que s’adonner actuellement à une lutte haineuse, une campagne viscérale de dénigrement et de diabolisation sans relâche envers le Chef de l’Etat en fonction.
En toute modestie, tous les opportunistes politiques de LAMUKA qui avaient signé des pactes clandestins avec quelques affairistes de la Communauté Internationale à Genève en 2018, pour trahir le Congo, devraient se gêner de continuer à manipuler sans scrupule l’opinion nationale et internationale. Les Congolais sont suffisamment informés de leur mesquinerie et ne sont plus dupes. Dieu donne à tous les ennemis de la Nation Congolaise le temps de se repentir, car tout celui qui s’oppose à son plan en empêchant notamment ses enfants de travailler pour le bien du pays, sera retranché de la terre. En plus, la RDC sera dorénavant dirigée par les dignes fils et filles du pays, et non par des individus aux origines douteuses.
Ensemble, disons NON à la vaste campagne de sabotage des actions de FATSHI BETON, et DENONCONS toutes sortes de cabales montées contre sa Personne par des thuriféraires et compradores dissimulés dans les médias nationaux et internationaux, ainsi que sur les réseaux sociaux. BARRONS LA ROUTE A TOUS CES IMPOSTEURS.
RESTONS VIGILANTS et tous derrière le Président de la République, S.E.M Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour la concrétisation d’un Congo Nouveau et Prospère.
Dieudonné MUKALAY NTAMBO BANZA
Analyste Indépendant
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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà
Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.
À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »
Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.
A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».
« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.
Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.
Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.
« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »
Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.
Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.
Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.
RFI
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