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Covid-19 : la RDC s’en sort bien (Tribune du Dr Claude Kiangala Tukila, Expert en Santé Publique, ancien ministre provincial de la Santé du Kwango)

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Depuis le dépistage du premier cas de covid-19, il y a plus d’un mois, la Rdc compte à ce jour 235 cas confirmés, parmi lesquels 20 décès. Ailleurs, et plus particulièrement en occident, le nombre des cas augmente de façon exponentielle jusqu’à atteindre des milliers des cas et des morts.

Quelle est la différence entre l’occident et l’Afrique subsaharienne ?

Je voudrais faire une étude comparative pour expliquer cette différence.

D’abord je voudrais éliminer les fausses rumeurs :

– Cette différence ne veut pas dire que le virus n’existe pas. Nous confirmons que le covid-19 existe bel et bien en Rdc et les cas rapportés les sont réellement car confirmés après les tests spécifiques;

– La race noire n’a pas un effet protecteur car le constat fait aux USA nous montre que les noirs américains sont les plus atteints par le covid-19 et qu’il y a d’autres facteurs qui interviennent;

– À mon sens, la chaleur influence peu car une étude faite en Chine indique que le virus meurt à partir de 57°C. Hors dans nos pays, nous n’atteignons pas cette température.

Par contre, certaines études faites dans les pays à forte prévalence de la maladie montrent des faits suivants :

– La pyramide des âges a une forte influence : 55% des personnes contaminées au covid-19 en Europe ont plus de 65 ans et 36% entre 45 et 64 ans d’âge.

– En Italie où il y a plus de cas en Europe, 23% de la population a plus de 65 ans, contre 3% seulement en Rdc pour la même tranche d’âge.

Pour cette première constatation, nous remarquons que la probabilité de la contagion est moindre par rapport en Italie car plus on augmente en âge plus il est probable d’attraper la maladie et aussi plus on a des formes sévères de la maladie.

Parmi les cas contaminés, la moyenne d’âge de décès est de 81 ans. Cela montre pourquoi il y a beaucoup de décès liés au covid-19 en Europe.

– le groupe sanguin O+ a un effet protecteur par rapport à l’infection au covid-19.

Les statistiques montrent que les africains subsahariens ont un pourcentage de ce groupe sanguin supérieur à la moyenne mondiale. 38% pour la moyenne mondiale et 52-55% pour l’Afrique subsaharienne.

On voit pourquoi un africain de groupe sanguin O+ à moins de chance d’attraper ce virus.

Ces deux éléments combinés (pyramide des âges et génétique avec le groupe sanguin O+) fait déjà baisser le nombre des contaminés en Afrique subsaharienne.

_les inhalations par fumigation_ .

À notre connaissance, la pratique d’inhalation par fumigation avec l’eucalyptus ou viks aide à soigner le rhume, la bronchite ou la grippe. Quand on sait que le covid-19 se loge au niveau du nez ou gorge avant de descendre aux voies respiratoires inférieures, surtout que cette inhalation se fait à forte chaleur, cela pourrait influencer à éliminer la maladie au stade précoce.

Certains témoignages des gens qui ont attrapé le covid-19 dans le milieu africain en Europe nous rapportent qu’ils se sont fait soigner rien qu’avec cette méthode d’inhalation par fumigation.

– _enfin certains aliments qui augmentent l’immunité de l’organisme comme l’a suggéré le professeur Theophile Mbemba, biologiste de l’Université de Kinshasa_ .

Ce sont des produits accessibles chez nous en RDC et qui ont un effet protecteur contre le virus.

Partant de tous les éléments cités ci haut, je pense que c’est ce qui pourrait expliquer la faible contagion naturelle au covid-19 en grande partie chez nous en Rdc.

Ajouter à cela, toutes les mesures préconisées par les autorités sanitaires et politiques qu’il ne faut pas abandonner mais au contraire renforcer :
– les méthodes de barrieres: lavage régulier des mains, usage des masques, distanciation sociale, évitement des attroupement, etc.

Les frontières nationales (terrestres, aériennes, maritimes ) doivent rester fermées tant que la pandémie n’est pas encore jugulée ailleurs.

Les sensibilisations doivent s’intensifier pour que la population soit mieux informée et qu’elle puisse adopter de bonnes pratiques par rapport à cette maladie.

Voilà ma modeste contribution. Cela peut-être contredit par celui qui a plus d’arguments que moi.

(Relu par Émile Yimbu/ CONGOPROFOND.NET)

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Santé

Clôture de la formation sur la plateforme e-Pharma : le FPS concrétise la digitalisation du système pharmaceutique congolais

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Le Fonds de Promotion de la Santé a clôturé ce mercredi 8 octobre, au Sultani River Hôtel, la première session de formation des utilisateurs de la plateforme numérique e-Pharma, un outil innovant conçu pour digitaliser et optimiser le processus d’approvisionnement en médicaments dans les établissements de soins de santé à travers la République démocratique du Congo.

Organisée en partenariat avec l’Agence Nationale d’Ingénierie Clinique et du Numérique de la Santé (ANICNS), cette formation de trois jours (du 6 au 8 octobre) a réuni plus de 200 participants, dont des médecins, pharmaciens et responsables des établissements de santé venus de différentes provinces du pays.

Munis d’ordinateurs et de tablettes, les apprenants ont bénéficié d’un accompagnement pratique avec une connexion internet mise à disposition pour garantir le bon déroulement de la formation. Les travaux ont alterné entre séances théoriques sur les fonctionnalités de la plateforme et exercices pratiques permettant aux utilisateurs de se familiariser avec les processus de commande et de gestion numérique des médicaments.

Lors de la journée de clôture, le Directeur Général du FPS, Marius Mika Nyembo, a salué l’implication de tous les participants et rappelé la mission fondamentale du Fonds : soutenir le système national de santé et contribuer à la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle (CSU), en améliorant la qualité de l’offre de soins et de services à travers une gestion transparente et efficace des ressources pharmaceutiques.

« La mise en place d’e-Pharma est une réponse concrète aux défis rencontrés dans la chaîne d’approvisionnement en médicaments. Grâce à cet outil numérique, nous mettons fin aux lenteurs administratives et à la dépendance au papier, pour une gestion plus rapide, fiable et traçable des réquisitions », a expliqué le DG du FPS.

Le Secrétaire général ad intérim au ministère de la Santé, représentant le ministre Dr Samuel Roger Kamba, a, quant à lui, félicité le FPS et l’ANICNS pour cette initiative qu’il a qualifiée de « levier majeur de réforme ». Il a souhaité voir l’outil e-Pharma s’étendre sur toute l’étendue du territoire national afin d’uniformiser les pratiques et renforcer la qualité des services pharmaceutiques.

La journée s’est clôturée par la remise officielle des brevets de participation et de kits de travail aux participants, marquant ainsi la fin d’un atelier jugé hautement pratique et productif.

À travers cette formation, le FPS réaffirme son rôle moteur dans la modernisation du système de santé congolais, sous le leadership du ministre de la Santé publique, Dr Samuel Roger Kamba, et dans la droite ligne de la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour un système de santé plus performant, équitable et accessible à tous.

Dorcas Mwavita

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