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Chasse aux Yaka à Maï-Ndombe : 7 morts et 3 blessés graves ce vendredi matin !

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La tension a été vive ce vendredi 19 août 2022 dans la province de Maï-Ndombe.

Ce matin au village Miboro, dans le territoire de Kwamouth, une attaque a eu lieu. Selon les échos en provenance de la province d’origine de Gentiny Ngobila, actuellement gouverneur de la capitale, Kinshasa, les autochtones de ce village refusent toute cohabitation avec les autres peuples, notamment les Yakas du Kwango, qu’ils pourchassent avec arme à feu ou arme blanche à la main.

Toujours ce même vendredi 19 août, une attaque effectuée a été particulièrement sanglante. Le bilan fait état de 7 (sept) mort et trois blessés graves.

Dans une vidéo diffusée dans les réseaux sociaux, un groupe des personnes armées, avec cris de guerre à la gorge, dit clairement qu’ils ne veulent pas des Yakas chez eux et tiennent à ce qu’ils plient bagages !

Tout a commencé, selon les informations recueillies par CONGOPROFOND.NET, au début au début du mois d’août, lorsque des exploitants forestiers Yaka, dans le Masiambio, ont refusé de payer une redevance revue à la hausse. Au lieu d’un sac de maïs ou de manioc, voire d’autres produits vivriers, les chefs de terre ont exigé 5 sacs. Les exploitants, constatant que cette taxe a été revue à la hausse intentionnellement par « jalousie », se sont opposés. Les chefs des terres ont résolu de se faire aider par des jeunes voyous Teke venus de Kinshasa en vue d’obliger les exploitants Yaka de payer la taxe par force.

Selon certaines sources, la riposte face à ce forcing a été forte au point que la situation a dégénéré.

L’alerte rouge lancée ce matin prie que les autorités prennent cette affaire au sérieux pour mettre fin à une épuration ethnique en perspective.

Émile Yimbu/CONGOPROFOND.NET


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Bruxelles :  » Lumumba, le retour d’un héros » en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme à Ixelles

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Film documentaire de Benoît Feyt, Dieudo Hamadi et Quentin Noirfalisse,  » Lumumba, le retour d’un héros » sera présenté en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme dans la commune d’Ixelles ( Bruxelles/Belgique).

Film d’une heure 26 minutes, il raconte les célébrations hautement politiques du retour de la dépouille de Lumumba, mais cherche surtout à savoir ce qu’il reste de Patrice Lumumba, au Congo et en Belgique. En marge de cette projection, précise-t-on, une rencontre sera organisée avec les réalisateurs.

En effet, il y a un an, la Belgique a organisé une cérémonie officielle en l’honneur du héros congolais de l’indépendance et premier ministre Patrice Lumumba, assassiné en 1961.

A en croire le synopsis, 61 ans après son assassinat, Patrice Lumumba retourne en République démocratique du Congo. Ou, comme le dit un de ses enfants, le Congo rentre au Congo. Lumumba a été assassiné avec deux de ses plus proches collaborateurs, en pleine guerre froide et durant la vague des indépendances africaines. Seule une dent semble avoir survécu au passage de leurs corps dans l’acide, acte commis par un officier de police belge dénommé Gérard Soete.

Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias.

En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».

Jusqu’ici, son meurtre et ceux d’Okito et Mpolo demeurent impunis.

Né le 2 juillet 1925, à Onalua (localité située dans l’actuelle province du Sankuru, dans le centre de la RDC), dans ce qui est alors le Congo belge, Patrice Emery Lumumba, de son vrai nom de son vrai nom Elias Okit’Asombo, était issu d’une famille plutôt modeste, mais a reçu très tôt une éducation solide dans les écoles missionnaires chrétiennes lui permettant ainsi de se forger une forte personnalité.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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