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BAD : Nafissatou N’diaye Diouf nommée directrice a.i.

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Le président de la Banque Africaine de Développement ( BAD), Akinwumi Adesina, a nommé
Nafissatou N’diaye Diouf directrice par intérim au Département de la Communication et des Relations extérieures au sein de la BAD.

A en croire le communiqué de presse du 6 avril 2020, cette nommination de Nafissatou N’diaye Diouf à son nouveau poste lui a été notifié depuis ce 1er avril 2020 .

En effet, avant d’occuper ce nouveau poste, elle était responsable de division au sein du même département, après avoir réalisé un excellent parcours universitaire de haut rang et s’être dotée d’une expérience avérée de plus d’une vingtaine d’années dans le domaine de la communication d’entreprise, des relations publiques, du journalisme et du développement numérique que médiatique.

Il sied de révéler que Mme Nafissatou N’diaye a toujours fait preuve d’un grand dévouement dans le cadre des missions qui lui sont confiés avec comme but la recherche des résultats. Et depuis sa nomination à son dernier poste de 2018, en qualité de responsable de division, elle s’est toujours investie pour mettre en œuvre de stratégies de communications adaptées à la vision globale de la Banque.

Hormis cela, elle a en plus dirigé une équipe internationale de rédacteurs, éditeurs et spécialistes du numérique et des médias pour mieux accroitre de manière très large la couverture et la sensibilisation aux objectifs stratégiques et projets de la Banque.

Signalons qu’entre 2016 et 2018, Mme Nafissatou Diouf fut consultante en communication au sein du Complexe du secteur privé et de l’infrastructure de la Banque et ensuite auprès du Nepad, de l’intégration régionale et du commerce en contribuant ainsi à l’optimisation des stratégies de communication et relations publiques sous diverses plateformes.

Et bien avant de rejoindre la Bad, Mme Diouf avait fondé et assuré la direction générale de l’agence 54 communication à Dakar, au Sénégal entre 2011 et 2017. A ce stade, elle a mise en exergue des stratégies transversales de relations publiques, de promotion de marque, de communication et de gestion d’évènements pour plusieurs entités publiques et privées.

De son parcours élogieux en tant que Sénégalaise d’orgine, elle a occupé des nombreux postes à savoir : Directrice Régionale des relations publiques pour la partie Francophone Africa ZK Advertising, à Johannesburg en Afrique du Sud avec un excellent leadership interculturel, gérant des équipes composées de professionnels des relations publiques, des directeurs de comptes et répresentants de pays dans sept pays africains dont : RDC, Gabon, Niger, Tchad, Madagasar, Burkina Faso et la République du Congo.

Dotée d’une approche créative et collaborative dans la gestion de projets dans des marchés soumis à forte concurrence, Mme Nafissatou Diouf continue de faire preuve d’excellence en matière de stratégie narrative de développement des contenus, de renforcéments des capacités et de mentorat.

Auparavant, elle avait œuvré dans la communication d’entreprise en tant que journaliste auprès des grandes agences tel que : l’agence de presse américaine Associated Press(AP), dans la couverture des conflits et les crises internationales en Afrique de l’Ouest et centrale, au Libéria, en Cote d’Ivoire, RDC, Niger, Mauritanie et en RCA.

Ses reportages étaient publiés dans des journaux internationaux tels que le Washingtion Post, USA Today, le Boston Globe et le LA Times.

Poursuivant ainsi son parcours en tant que chargé des logiciel « Open Source », pour le Foreign Broadcast Information Service(FBIS), une division de la Direction de la science et de la technologie au sein de l’Agence centrale de renseignement(CIA), elle est titulaire d’une maitrise en interprétation et traduction de l’Université de Salford au Royaume-Uni, d’une licence en linguistiques appliquées de l’Université de Thames Valley et détentrice d’un diplôme en journalisme et presse ecrite de la London School of Journalism.

Pour le président de la Bad qui a dit toute sa satisfaction à ce sujet, la nouvelle Directrice par intérim du Département de la Communication et des Relations extérieures est une professionnelle bien reconnue dans le secteur.

Melba Muzola/CONGOPROFOND.NET

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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

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Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?

Le choc des cultures et des valeurs

Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.

Que dit la loi congolaise ?

Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.

Liberté individuelle ou norme collective ?

La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.

Une ligne fragile à ne pas franchir

Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?

En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.

Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net

 

 

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