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BAD/Maroc: Marrakech accueille, les 8 et 9 novembre, l’Africa Investment Forum 2023

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L’édition 2023 de l’Africa Investment Forum (AIF) est officiellement lancée au Maroc. Principal marché de l’investissement sur le continent, l’événement visant à libérer les chaînes de valeur de l’Afrique se tiendra les 8 et 9 novembre prochains à Marrakech.

Le secrétaire général du Groupe de la Banque africaine de développement, Vincent Nmehielle, et la ministre de l’Économie et des Finances du Maroc, Nadia Fettah Alaoui, en présence de la directrice supérieure de l’Africa Investment Forum (AIF), Chinelo Anohu, ont signé aujourd’hui le protocole d’accord.

« Avec la Banque africaine de développement, nous entretenons un excellent partenariat porteur de résultats. Ensemble, nous nous engageons à réussir l’édition 2023 de l’AIF que nous aurons le plaisir d’accueillir à Marrakech », a déclaré la ministre de l’Économie et des Finances du Maroc.

« Au nom du président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, je salue le Maroc pour son soutien précieux et constant dans la planification et l’organisation des événements de haut niveau de la Banque, qu’il s’agisse des Assemblées annuelles en 2013, de la réunion de reconstitution du FAD en 2022 et de l’AIF cette année. Le Maroc est un modèle de partenariat pour le continent », a souligné le secrétaire général du Groupe de la Banque africaine de développement.

« Depuis son accession au Trône il y a 24 ans, S.M. le Roi Mohammed VI a lancé des projets et réformes phares qui ont fait du Maroc l’un des pays les plus avancés et les plus stables du continent, et l’un des plus attractifs pour des événements majeurs comme l’AIF », a déclaré la directrice principale de l’Africa Investment Forum.

« Nous apprécions le leadership du ministère de l’Économie et des Finances pour garantir le succès des événements de haut niveau de la Banque qui se tiennent au Maroc. La signature du protocole d’accord lance officiellement l’AIF au sein du Royaume et, d’ici à novembre, il sera constamment rappelé au monde que l’édition 2023 de l’AIF aura lieu à Marrakech », a ajouté Vincent Nmehielle.

À l’occasion des dernières Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, tenues fin mai en Égypte, l’Africa Investment Forum a présenté aux investisseurs des projets d’énergie renouvelable et de développement durable d’une valeur de 1,5 milliard de dollars. Depuis 2018, l’AIF a généré plus de 142 milliards de dollars américains d’intérêts d’investissement cumulés provenant d’une quarantaine de pays.

L’événement phare de l’Africa Investment Forum, les Market Days, réunit des promoteurs de transactions internationaux, des investisseurs et des chefs de gouvernement pour présenter des transactions prêtes à progresser vers la clôture.

Porté par la Banque africaine de développement et sept autres partenaires fondateurs – Africa50, Africa Finance Corporation, Afreximbank, Banque de développement de l’Afrique australe, Banque européenne d’investissement, Banque islamique de développement et Trade and Development Bank –, l’Africa Investment Forum est le marché de l’investissement en Afrique qui vise à accélérer les transactions pour combler les déficits d’investissement de l’Afrique.


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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change

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La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.

Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale

Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.

Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”

Des considérations réglementaires et diplomatiques

La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.

Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.

Une demande limitée et des défis pratiques

La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.

Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”

Une approche pragmatique pour l’avenir

La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.

Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.

Claudine N. I.


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