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ARPTC : Christian Katende et Lydie Omanga installés officiellement

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Les nouveaux membres du collège des conseillers de l’Autorité de Régulation de la Poste et de Télécommunications du Congo ( ARPTC) ont été installés ce lundi 22 juin 2020 à l’issue d’une double cérémonie. Ce, conformément à la volonté du législateur, les nouveaux dirigeants de cet organe technique du gouvernement ont prêté serment, à tour de rôle, devant les membres du Conseil d’État, leur juge naturel .

Dans une brève audience solennelle et publique présidée par le premier président du Conseil d’État, Vundwawe Te Pemako, cette juridiction a reçu le serment de Christian KATENDE ( Président), Lydie OMANGA ( Vice Présidente), Gauthier KAMASHI et Ilunga Bruno ( conseillers). Le grand absent de cette cérémonie est le conseiller Alain MUSHIDI, bloqué à l’étranger suite à la fermeture des frontières pour lutter contre la propagation du coronavirus.

Ensuite, les heureux promus ont pris possession de leurs bureaux au siège social de l’ARPTC à l’Immeuble 11 13 boulevard du 30 juin à Gombe après la cérémonie de remise- reprise devant le ministre des PT-NTIC Frédéric Kibassa et quelques conseillers principaux du Chef de l’Etat.

Dans sa brève allocution, le nouveau président du collège Christian KATENDE a promis de poursuivre dans la même lancée les efforts de ses prédécesseurs afin de matérialiser la volonté du Chef de l’Etat et sauvegarder les intérêts de l’Etat dans la gestion des licences 3G et 4G.

Aussi, a-t-il promis, une bonne collaboration avec ses autorités tutélaires.

Rappelons-le, créée en 2002, l’ARPTC est chargée de veiller au respect des lois, reglements et conventions en matière de poste et télécommunications et suggérer toute modification législative et réglementaire en la matière. Elle est sous une double tutelle : la présidence de la république et ministre des PT-NTIC.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGO PROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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