À la Une
Antidopage: 14 athlètes africains écartés des Jeux de Tokyo 2021
Vingt athlètes, dont 14 Africains, ont été écartés des épreuves d’athlétisme des Jeux olympiques de Tokyo 2021, 36h avant leur début. L’Ethiopie, le Kenya, le Maroc et surtout le Nigeria (10 représentants inéligibles) n’ont pas totalement respecté les règles en matière de contrôles antidopage, a assuré l’Unité d’intégrité de l’athlétisme.
Vingt athlètes ont vu leurs rêves de Jeux olympiques brisés quasiment à la dernière minute, ce 29 juillet 2021. Près de 36 heures avant le début des épreuves d’athlétisme de Tokyo 2021, l’Unité d’intégrité (AIU) de ce sport a indiqué que sept pays n’ont pas rempli les conditions requises en matière de contrôles antidopage. Résultat : des représentants de la Biélorussie (3), de l’Ethiopie (1), du Kenya (2), du Maroc (1), de l’Ukraine (3) et surtout du Nigeria (10) ont été écartés.
« Le Nigeria est le pays le plus impacté, n’ayant pas répondu aux critères de tests (antidopage) de la règle 15 (de la fédération internationale d’athlétisme, Ndlr) pour 10 athlètes », indique l’AIU. Dans les faits, ces athlètes n’ont pas subi les 3 contrôles antidopage inopinés, effectués hors-compétition et au cours des dix derniers mois, requis par World Athletics.
*Les athlètes concernés consternés*
L’Ethiopie, le Kenya, le Maroc et le Nigeria font partie d’une liste de pays sous surveillance en matière de lutte contre le dopage. Pour autant, la décision de l’AIU passe mal auprès des athlètes écartés, à moins de deux jours du coup d’envoi de l’athlétisme au Stade olympique de Tokyo.
La championne d’Afrique du lancer du disque Chioma Onyekwere, première concernée, a interpellé World Athletics et l’AIU sur Tweeter : « Les athlètes ne sont pas fautifs dans cette affaire. S’il vous plaît, nous avons besoin de votre aide pour savoir comment nous pouvons effacer ça afin que nous puissions tous les dix concourir. »
Malgré le timing, plutôt cruel, la colère des athlètes nigérians semble plutôt viser leurs dirigeants. La superstar de l’athlétisme nigérian Blessing Okagbare, qui ne semble pas concernée par cette décision, s’est fendue d’un tweet rageur sur le sujet : « Je l’ai déjà dit et je le répète. Si vous ne connaissez pas le sport, si vous n’êtes pas passionné par lui/nous (les athlètes), alors vous n’avez rien à faire là en tant qu’administrateur. Le système sportif au Nigeria est tellement défectueux et nous, les athlètes, sommes toujours à la merci des dommages. »
RFI
There is no ads to display, Please add some
À la Une
La RDC appelle la Formule 1 à suspendre les discussions concernant le Grand Prix de Kigali
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a exprimé, ce mercredi, son mécontentement à l’égard de la Formule 1, demandant la suspension des discussions en cours pour l’organisation d’un Grand Prix à Kigali, suite à l’agression du Rwanda en RDC.
Dans une lettre adressée au président directeur général de la Formule 1, Stefano Domenicali, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a salué l’ambition de la Formule 1 de promouvoir le Grand Prix en Afrique, tout en relevant que ce Grand Prix ne peut pas être organisé dans un pays qui endeuille les familles avec des armes en RDC.
La RDC a proposé que l’Afrique du Sud, un pays sans implication dans ce conflit, puisse accueillir cet événement sportif majeur.
Le Rwanda a, selon la RDC, intensifié ses attaques sur les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, provoquant depuis le début de l’année le déplacement de plus de 700 000 personnes
Le soutien du Rwanda au groupe armé M23, qui a causé la mort de 3 000 civils à Goma, a été vivement dénoncé par les autorités congolaises. La ministre rappelle que les Forces de Défense rwandaises (RDF) ont bombardé des zones civiles, détruisant des maisons et des infrastructures de santé.
Outre les graves conséquences humanitaires de ce conflit, la RDC a également exprimé des préoccupations économiques liées aux fonds utilisés pour organiser le Grand Prix. L’ONU a confirmé que le Rwanda participe activement à l’exploitation illégale des ressources naturelles dans les territoires occupés du Nord-Kivu, contribuant ainsi à financer la guerre dans la région.
La RDC estime que cette activité criminelle génère environ un milliard de dollars chaque année, ce qui alimente directement la violence.
WTK
There is no ads to display, Please add some