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J.O Tokyo 2020: éliminée, Marie Branser se dit déçue de la FECOJU et du COC
Courant toujours derrière la première médaille de son histoire, la RDC a déjà connu l’élimination de deux de ses boxeurs, la disqualification de la taekwondoine, et aujourd’hui, la défaite de Marie Branser, l’un des espoirs congolais à ces Jeux olympiques de Tokyo 2020. La Judokate d’origine allemande naturalisée congolaise, Marie Branser, a été, en effet, battue et éliminée ce jeudi 29 juillet par une Ouzbèke, Kodirova au 16e de finale.
Marie Branser était l’une des têtes d’affiches du judo à ces jeux Olympiques Tokyo 2020. Très adulée grâce à ses deux titres glanés à Madagascar en 2020 et au Sénégal en 2021, la Congolaise avait attiré les projecteurs sur elle, mais malheureusement éliminée dès le premier tour. Le rêve de toute une nation s’est effondré en un clin d’œil…
Ainsi, éliminée au premier tour, Marie Branser a, dans un entretien avec nos confrères de la Radio France Internationale, dit être déçue de la façon dont se font les choses tant à la Fédération Congolaise de Judo, qu’au Comité Olympique Congolais.
«Il faut changer les gens, changer la politique, changer l’habitude. Est-ce que c’est normal qu’une double championne d’Afrique à toutes les compétitions soit négligée?», a-t-elle déclarée, en soulignant la maffia qui se vit au sein de sa Fédération.
«Le président de la fédération arrive à séparer la facture que moi et mon coach avons payé. Il y a eu des choses. J’ai donné tout mon argent… C’est ma famille et mes amis qui m’ont soutenu. Il y a des sponsors. Mais il faut du travail à la fédération et au Comité Olympique Congolais. Parce que sinon, je ne peux plus continuer. Je n’ai plus d’argent. Je vais travailler comment avec ma famille ?», a-t-elle poursuivi.
Il revient de rappeler que lors des préparatifs, plusieurs rumeurs ont circulé faisant état d’une prise en charge personnelle des athlètes, un abandon total du gouvernement. Espérons qu’avec cette déclaration, les choses soient tirées au clair.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Campagne de civisme patriotique : Les élèves d’ASCITECH appelés à la conscience citoyenne
La sous-division Ngaliema 3 et la hiérarchie locale de l’éducation nationale ont organisé, le mercredi dernier, une campagne de civisme patriotique à l’Académie des Sciences et Technologies (ASCITECH). L’événement, placé sous le signe du patriotisme et du civisme conscient, a réuni élèves, enseignants et autorités éducatives autour d’un objectif commun : raviver la flamme patriotique dans le cœur des apprenants.
Un engagement fort pour la jeunesse
Dans un contexte où les valeurs citoyennes tendent parfois à s’éroder, cette initiative vise à renforcer le sentiment d’appartenance nationale chez les élèves. À travers une approche éducative et interactive, les organisateurs ont tenu à rappeler l’importance du civisme dans la construction d’une société harmonieuse et prospère.
Le directeur de la sous-division Ngaliema 3 a insisté sur la nécessité de sensibiliser la jeunesse aux responsabilités qui incombent à chaque citoyen. « Nous devons inculquer aux élèves l’amour de la patrie et le respect des institutions, car ils sont les piliers de la nation de demain », a-t-il déclaré.
Le serment du citoyen au cœur des échanges
Le moment clé de cette journée a été l’analyse approfondie du serment du citoyen. Ce texte, symbole d’engagement et de responsabilité, a été décortiqué phrase par phrase afin d’en extraire toute la portée et d’aider les élèves à en saisir le sens profond.
Les différents intervenants ont mis en lumière les principes fondamentaux du civisme : le respect des lois, la solidarité, la protection des biens publics et la participation active au développement du pays. « Être citoyen, ce n’est pas seulement bénéficier des droits, c’est aussi remplir ses devoirs avec conscience », a souligné un enseignant.
Un impact durable espéré
Les élèves présents ont vivement réagi aux discussions, posant des questions et partageant leurs propres réflexions sur le patriotisme. Certains ont exprimé leur désir d’appliquer ces principes au quotidien, notamment en respectant davantage les règles scolaires et en s’engageant dans des initiatives communautaires.
À la clôture de l’événement, les organisateurs ont appelé à une poursuite de ces sensibilisations dans toutes les écoles de la sous-division. « Ce n’est qu’un début, et nous comptons sur vous pour être des ambassadeurs du civisme dans vos établissements », a conclu un responsable de l’éducation nationale.
Avec cette campagne, la sous-division Ngaliema 3 et ASCITECH espèrent bâtir une jeunesse consciente, engagée et fière de son identité nationale. Une initiative qui, sans nul doute, marquera les esprits et contribuera à forger des citoyens responsables pour l’avenir du pays.
Patrick ONGWAL
Directeur secondaire et humanités/ASCITECH
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