Connect with us

À la Une

ACAJ formelle : « Ces consultations doivent déboucher sur la requalification de la nouvelle majorité parlementaire » 

Published

on

Les consultations politiques initiées par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi se poursuivent au Palais de la Nation situé à Kinshasa/Gombe.

Pour la journée de ce mardi 03 novembre 2020, le Cinquième Président de l’histoire de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi , a débuté sa journée avec les organisations de défense des Droits de l’homme, notamment l’ACAJ dirigée par Me Georges Kapiamba.

Au sortir de cet entretien avec le numéro Un congolais, ce défenseur des droits humains a, au nom de mes collègues, savoir qu’ils ont remercié le Chef de l’État pour l’invitation.  » Nous mêmes, organisations de défense des Droits de l’homme, avons exposé notre contribution en marge de ces consultations qu’il a démarrées. Dans notre cahier des charges que nous lui avons remis, nous avons énuméré 8 points. L’essentiel à retenir est que nous avons constaté, deux ans après la mise en place de la coalition FCC-CACH, que cette coalition n’a pas travaillé dans le sens de pouvoir porter le projet de la promotion et protection des Droits et libertés fondamentales des citoyens tels que attendu par nous tous », a déclaré Georges Kapiamba.

Par conséquent, a-t-il ajouté,  » Nous avons proposé et encouragé au Président de la République à poursuivre avec ces consultations en vue de déboucher sur la requalification de la nouvelle majorité parlementaire pour une nouvelle action gouvernementale qui devra la porter, des vrais projets de société tels que repris dans la constitution de la République à savoir de vouloir construire au cœur de l’Afrique un État de droit démocratique ».

« Jusqu’ici nous nous sommes rendus compte que la majorité FCC-CACH n’est pas en mesure d’amener la RDC et son peuple vers la réalisation de ce projet », a précisé le Président de l’ACAJ.

À la question de savoir quelle forme doit prendre cette union Sacrée ? Maître Georges Kapiamba a fait savoir :  » nous avons proposé au chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi de pouvoir consulter toutes les forces politiques et sociales y compris ceux du FCC ainsi que d’autres forces politiques autres que le FCC CACH en vue d’écouter les uns et les autres et de déboucher sur la requalification de la majorité parce que nous sommes aujourd’hui certains qu’avec cette majorité, il ne sera pas possible de permettre à la RDC et son peuple de réaliser son projet de société à savoir un État de droit au cœur de l’Afrique ».

À l’heure actuelle, le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi s’entretient avec d’autres organisations dans le cadre de ces consultations en vue d’aboutir à la création d’une union sacrée de la nation.

 

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET

Spread the love

À la Une

Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

Published

on

En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.

Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.

Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.

Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.

« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.

« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.

Une question de souveraineté et de dignité nationale

Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.

La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.

En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

Spread the love
Continue Reading