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Consultations Présidentielles : » La Société Civile propose à F. Tshisekedi la dissolution du parlement !

Après avoir reçu les organisations de défense des droits de l’homme, le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a reçu ensuite, ce mardi 03 novembre 2020 au Palais de la nation, les organisations de la Société Civile dans le cadre des consultations des acteurs politiques et sociaux.
Accompagné de Jonas Tshiombela, Patient Batshombe, etc., Christopher Ngoy a estimé devant la presse que la dissolution du parlement est aujourd’hui plus qu’ineluctable au regard du malaise qui se fait ressentir dans le vécu quotidien de la population congolaise.
« Le malaise est vécu par toute la population parce qu’au perchoir où il y a un ça ne va pas. Ce sont les leviers qui activent tous les segments de la société qui y sont en souffrance. Et cette souffrance répercute sur le social, non seulement le politique. Aujourd’hui, nous avons expliqué au président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, que la population, le souverain primaire ne se sent plus représenter par ses mandataires qui sont dans les institutions et qu’il faut penser très sérieusement à pouvoir restructurer ou reconfigurer l’Assemblée nationale. Nous parlons de la dissolution du parlement qui est plus qu’inévitable », a-t-il déclaré devant les journalistes.
Et d’ajouter: « Nous lui avons remis la pétition de la Société civile, qui a aujourd’hui enregistré plus de 96 milles signatures ».
Prenant la parole à son tour, Patient Bashombe, président du cadre de concertation de la Société civile a indiqué qu’ils ont proposé également que les réformes viennent avant la nomination des nouveaux membres du bureau de la Commission électorale nationale indépendante( CENI).
« Avec le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, nous avons réfléchi sur la question de l’organisation des élections futures. En ce qui concerne la CENI, la question était de savoir est-ce qu’on nomme d’abord les animateurs de la CENI, avant la réforme, ou c’est la réforme qui vient avant ? La Société civile, nous sommes catégoriques. Il faudra que la réforme puisse précéder la nomination des acteurs. S’agissant des moyens pour les élections, il a fait savoir que pour l’argent, c’est le peuple qui contribue. Donc, il y en aura toujours parce qu’en 2018, la RDC a financé seule ces élections ».
Rappelons-le, ces consultations vont se poursuivre encore cette semaine jusqu’au 08 novembre d’après le programme initial.
MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET depuis le Palais de la Nation
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Plus d’un milliard de pertes dans la fraude minière : L’État mise sur Didier Kaku Kingwabidi pour inverser la tendance

Par arrêté interministériel en date du 16 avril 2025, Didier KAKU KINGWABIDI, Inspecteur Général des Mines, a été nommé Coordonnateur National de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM).
Cette désignation s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance du secteur minier, en proie à des défis majeurs : fraude à grande échelle, contrebande systémique, et exploitation illégale parfois orchestrée par des groupes armés.
La nomination de l’actuel patron de l’Inspection Générale des Mines, reconnu pour sa rigueur et son expertise, vise à doter la CNLFM d’un leadership solide et crédible, capable de porter une réforme ambitieuse.
Ce changement à la tête de la CNLFM représente un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pratiques illicites dans le secteur minier-un phénomène qui coûte chaque année plus d’un milliard de dollars au Trésor public. À travers ce geste fort, les autorités réaffirment leur engagement à protéger les ressources naturelles du pays et à garantir une exploitation minière profitable à l’économie nationale.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET