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RDC : conflits à l’UDPS, Ted Beleshayi prône l’unité et la cohésion interne du parti

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Le secrétaire exécutif national de la ligue des jeunes de l’UDPS, Ted Beleshayi Kasanda, veut la paix dans les rangs du Parti présidentiel.

Dans une déclaration politique publiée ce jeudi 09mai 2019 et parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET, Ted Beleshayi s’indigne des dérapages qui ont caractérisé certains cadres et militants, suites à des divergences des uns et des autres. Ainsi, le président de la ligue des jeunes de l’UDPS recommande l’unité au sein du parti.

Il sied de rappeler que depuis le début de la semaine en cours, l’atmosphère de « guerre » est observée au siège du parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), à Kinshasa et a atteint son point culminant le mercredi 8 mai entre les anti et pro Kabund. Le calme est revenu après une intervention de la police nationale congolaise. Sans dramatiser les faits, le secrétaire exécutif de la ligue des jeunes de l’UDPS condamne ces actes quelque soit leurs motivations. Il appelle ainsi les cadres et militants du parti au pouvoir au sens élevé de la dignité et à faire preuve de discipline et de hauteur dans la gestion des ambitions pour permettre au président issu de l’UDPS, à travailler avec plus d’aisance.

Il rappelle par ailleurs aux uns et aux autres qu’il ne faut pas scier l’arbre sur lequel l’on est assis. « Car en allant sécher les linges sales dehors qu’ils ont eu à laver dans la famille, c’est donner des armes à ceux qui veulent la décadence et la mort de l’UDPS ».

Ted Beleshayi demande à tous les hauts cadres du parti, principaux protagonistes dans cette guerre de leadership, de mettre un peu d’eau dans leur vin, en montrant un exemple qui privilégie la cohésion interne, la résolution pacifique des différends et la réconciliation à l’exemple du président de la république Félix Tshisekedi.

Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Fonds forestier national : Le conseil d’état réhabilite un directeur général accablé par un rapport de la cour des comptes

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Le Conseil d’État vient de rendre une décision qui suscite un tollé dans les milieux de la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo. Contre toute attente, cette haute juridiction administrative a réhabilité dans ses fonctions M. Honoré MULUMBA KALALA, Directeur Général suspendu du Fonds Forestier National (FFN), alors que ce dernier est sévèrement mis en cause dans un rapport préliminaire de la Cour des Comptes pour des faits de mégestion et de malversations financières.

Selon des sources proches du Conseil d’État, cette décision intervient malgré une série d’accusations graves portées contre le DG suspendu, révélées par une mission d’audit diligentée par la Cour des Comptes, couvrant les exercices 2021 à 2024.

Un Rapport Accablant

Le rapport d’audit met en lumière des irrégularités majeures dans la gestion du FFN sous la direction de M. MULUMBA KALALA. Parmi les faits reprochés figurent notamment :
• L’ouverture illégale de l’antenne provinciale de Mbuji-Mayi sans l’aval du Conseil d’Administration ni du ministère de tutelle, avec un coût de location estimé à plus de 16 000 USD pour une structure fictive.
• L’exécution de budgets sans adoption préalable par le Conseil d’Administration.
• L’absence de suivi, de contrôle et d’évaluation sur la majorité des projets financés, dont la valeur globale dépasse 4,9 millions USD.
• Le financement irrégulier de 83 ONGD à hauteur de 2,75 millions USD, sans agrément ministériel.
• Le rabattement non vérifié de superficies déboisées, causant une perte estimée à 7,7 millions USD pour l’État.
• La passation de marchés de gré à gré sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes, rapidement tombés en panne.

Une Décision Incompréhensible

La réhabilitation de M. MULUMBA par le Conseil d’État, malgré ces révélations choquantes, soulève de nombreuses interrogations. Certains analystes évoquent des pressions politiques ou des arrangements financiers. Des sources évoquent notamment une somme de 300 000 USD qui aurait circulé dans les couloirs du Conseil d’État pour influencer la décision.

Un Coup Dur pour la Bonne Gouvernance

Cette affaire jette une ombre sur les efforts de réforme et de lutte contre la corruption menés par les institutions du pays. Elle met aussi en lumière les tensions persistantes entre les organes de contrôle (comme la Cour des Comptes) et certaines juridictions administratives.

La société civile appelle à la publication immédiate du rapport final de l’audit du FFN, et à l’ouverture d’une enquête judiciaire indépendante. Elle exhorte également le Chef de l’État à faire respecter sa vision de tolérance zéro face à la corruption et à mettre hors d’état de nuire les responsables d’une telle gestion catastrophique des ressources publiques.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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