Justice
Visite de Constant Mutamba à Kasumbalesa : 13 détenus sur 58 à la Sodimico libérés, désormais une tribune populaire chaque jeudi

Après la ville de Lubumbashi, Le Ministre d’État, Ministre de la justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba est arrivé, ce mardi 08 octobre 2024 à kasumbalesa pour une mission similaire à savoir, le désengorgement des prisons, l’instauration de tribunes populaires, lee États généraux du secteur de la justice.
Sur place à kasumbalesa, Constant Mutamba s’est rendu à la douane pour comprendre le fonctionnement et renforcer les mesures de la lutte contre la fraude douanière et le détournement. Dans un échange avec la population, le ministre de la justice et garde de Sceaux déclare ouvrir une guerre farouche contre la fraude douanière et le détournement pour permettre à l’État la maximisation des recettes.
Juste après, il s’est rendu à la prison de la Sodimico, pour se rendre compte des conditions de détention et poursuivre le désengorgement, 13 détenus sur 58 ont bénéficié de la libération sauf les cas dangereux dont les criminels et les violeurs.
“Nous sommes dans l’opération de désengorgement des prisons de la rdc, après kasapa nous sommes aujourd’hui à kasumbalesa pour la libération surtout des cas simples, pour rétablir les conditions normales de détention selon la volonté du président de la République Félix Tshisekedi”, a souligné Constant Constant Mutamba, Minetat de la Justice.
Pour clore son séjour à kasumbalesa, le Minetat de la justice, a tenu dans la salle de la paix, une tribune populaire à l’intention de la population pour comprendre les grands problèmes qui affectent la population sur le plan de la justice. Plusieurs dénonciations de l’injustice ont été faites. C’est ainsi que Constant MUTAMBA à instaurer les tribunes populaires à kasumbalesa chaque jeudi pour permettre à la population de faire des dénonciations.
Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET
Justice
Procès Bukanga Lonzo : Le ministère public requiert 20 ans de prison contre Matata Ponyo et ses coaccusés

Vingt ans de réclusion criminelle ont été requis, mercredi 23 avril, par le ministère public contre l’ancien Premier ministre de la République démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo Mapon, dans le cadre du procès sur le détournement présumé des fonds alloués au projet agro-industriel de Bukanga Lonzo.
Outre M. Matata, cette même peine a été demandée à l’encontre de Deogracias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, et de l’homme d’affaires sud-africain, Grobler Christo Stephanus. Les trois accusés sont poursuivis solidairement pour le détournement présumé de plusieurs millions de dollars américains destinés à la mise en œuvre de ce projet phare du gouvernement congolais lancé en 2014.
Lors de l’audience tenue devant la Cour constitutionnelle à Kinshasa, le procureur général a également requis, en sus de la peine d’emprisonnement, une inéligibilité de dix ans contre Matata Ponyo et de cinq ans contre Deogracias Mutombo. Concernant Grobler Stephanus, le parquet a demandé son expulsion du territoire congolais à l’issue de l’exécution de sa peine.
Le ministère public a justifié ces réquisitions par la « gravité des faits » et par la nécessité de « lutter fermement contre l’impunité dans la gestion des fonds publics », soulignant que le projet Bukanga Lonzo, censé booster la production agricole nationale, s’est soldé par un « échec cuisant », avec des pertes financières colossales pour l’État.
À l’issue de l’audience, la Cour constitutionnelle a pris l’affaire en délibéré. Le verdict est attendu le 14 mai prochain.
Le procès Bukanga Lonzo, considéré comme un test majeur pour l’appareil judiciaire congolais, suscite une forte attention de l’opinion publique et de la société civile, qui réclament la justice et la transparence dans cette affaire aux enjeux à la fois politiques, économiques et institutionnels.
Félix Ilunga/CongoProfond.net