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Victoria Falls: des recommandations pertinentes soulevées à la 4 ème semaine du PIDA

C’est en sa qualité de directeur en charge du département des Infrastructures et de l’Energie de l’Union Africaine que Cheikh Bedda a procédé le mercredi 28 novembre 2018 à la lecture du communiqué final des recommandations des délégués de la quatrième Semaine du Pida organisée du 26au 29 novembre 2018, à Elephant Hills Resort (Victoria Falls) au Zimbabwe.
A cet effet, des recommandations ont été ainsi formulées dans ces assises qui ont noté la présence des plusieurs ministres, des délégués de la Commission de l’Union Africaine (CUA), de l’Agence du NEPAD, de la BAD, de l’UNECA, de la GIZ, du COMESA, de l’UE, de la Chine sous les auspices du gouvernement du Zimbabwe.
Ainsi, les délégués ont une fois de plus réaffirmé le rôle crucial du Pida au niveau des secteurs, notamment, des transports, énergie, TIC et eau, dans la réalisation des principaux objectifs de l’agenda 2063 de l’UA pour l’intégration continentale, la prospérité et la paix.
Ils ont affirmé leur engagement aux systèmes intégrés et efficaces par l’application de politiques et stratégies de développement saines visant à améliorer l’efficacité, la durabilité des services de transport, d’énergie, d’énergie et d’eau.
Outre cela, les délégués ont salué à juste titre les progrès accomplis par le Comité technique spécialisé (CTS) de l’UA sur le plan d’action pour les transports, les infrastructures transcontinentales et interrégionales, l’énergie et le tourisme en 2018 ; pour lequel la présentation du rapport annuel de mise en œuvre du Pida ainsi que l’ examen à mi-parcours en cours, y compris le début de la préparation de la deuxième phase du Pida ont ainsi été faites.
Bien plus que cela, les délégués ont reconnu l’autoroute africaine transafricaine de réseau (TAH), le réseau intégré à grande vitesse, le marché unique du transport aérien africain (SAATM), en tant que facilitateurs de la zone de libre-échange continentale africaine (AfcfTA), avant de saluer l’apport des corridors transfrontaliers intégrés pour relier les zones rurales et l’arrière-pays de l’Afrique en se félicitant des efforts déployés par Ecowas pour mettre en place l’autorité de gestion du corridor Abidjan-Lagos.
Par ailleurs, les délégués ont, en plus, salué la participation du secteur privé africain et international, ainsi que des partenaires émergents pour mieux promouvoir la contribution technique et financière aux projets Pida. Ainsi que l’idée d’une mise en place des mécanismes de bonne gouvernance pour les projets d’infrastructure en Afrique pour renforcer la confiance des investisseurs et de créer un environnement favorable au secteur privé, etc.
Les délégués ont loué les efforts d’accélération des projets-clés du Pida d’infrastructures transfrontalières qui renforceront l’intégration régionale et constitueront un préalable indispensable pour libérer le potentiel de croissance de l’Afrique.
Cheick Bedda a émis un souci pour la mise en place d’une stratégie de communication forte par rapport aux progrès des projets Pida étaient aussi exprimés à ce sujet.
Parlant ainsi des recommandations formulées :
Ils ont proposé que le Pida PAP 2020-2030 s’inspire du processus de révision et de consultation en cours et veille à disposer d’une liste réaliste de projets qui devraient inclure tous les secteurs.
Aux partenaires de mettre en place des mécanismes durables de renforcement des capacités pour les secteurs d’infrastructures clés.
D’investir davantage dans les efforts pour accélérer le développement de projets d’infrastructure clés et enfin aux institutions africaines de développer un modèle de financement Pida Pap 2.
M.M/CONGOPROFOND.NET
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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.
La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.
Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.
« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.
De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.
« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.
Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA
L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.
En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.
Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.
Dorcas Mwavita/CongoProfond.net
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