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USA-RDC : le secrétaire d’État Anthony Blinken et F. Tshisekedi toujours engagés à faire progresser le partenariat privilégié pour la paix et la prospérité

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Le mardi 20 juillet 2021, le secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, et le président de la République Démocratique du Congo ont discuté du renforcement des liens entre les États-unis et la RDC, par appel téléphonique, indique le communiqué du bureau de porte-parole du secrétaire d’État américain.

Au cours de leur entretien par appel téléphonique, le président Tshisekedi et le secrétaire Blinken se sont engagés à faire progresser le partenariat privilégié pour la paix et la prospérité, conclu entre les Etats-Unis d’Amérique et la République Démocratique du Congo.

Les États-unis, par le biais de son secrétaire d’État Blinken, a exprimé son appui au programme de réformes entamé par le président Tshisekedi :

« Le secrétaire d’État Blinken, a exprimé son appui au programme de réformes du président Tshisekedi visant à s’attaquer à la corruption, à renforcer les institutions démocratiques, à promouvoir la paix et les droits des humains, à mettre un terme à l’impunité et à améliorer la santé publique, lit-on dans le communiqué.

Pour que la RDC puisse réaliser son vaste potentiel et continuer sur une trajectoire positive, les deux leaders ont exprimé leur engagement de travailler ensemble.

Par ailleurs, monsieur Anthony Blinken a tenu à féliciter le président Tshisekedi pour son leadership en tant que président de l’Union l’Africaine.

Poursuivant leur entretien téléphonique, les deux personnalités ont discuté de la nécessité de faire de la protection de l’environnement et de la lutte contre la crise climatique une priorité au cours du mandat de la RDC.

« Le secrétaire d’État Blinken a mis l’accent sur la profonde préoccupation des États-unis, face à la détérioration de la situation humanitaire dans la région du Tigré en Ethiopie. Il a également souligné l’importance du rôle de l’Union Africaine dans la réduction des conflits et dans la médiation du différend du Grand Barrage éthiopien de la renaissance; » apprend-on de ce communiqué.

Gédéon ELONGA/CONGOPROFOND.NET

Actualité

Briser les tabous autour de la santé sexuelle : un défi pour la presse à Lubumbashi

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Plus d’une vingtaine de journalistes de Lubumbashi ont pris part, du mardi 4 au mercredi 5 novembre, à un atelier de formation axé sur les Droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR). Organisée à l’hôpital général Jason Sendwe par le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR), avec l’appui de l’organisation Marie Stopes International (MSI), cette session visait à renforcer les capacités des professionnels des médias dans la promotion d’une information juste et responsable sur les questions de santé sexuelle.

Pendant deux jours, les échanges ont porté sur les différentes formes de violences basées sur le genre (VBG), notamment la violence physique, psychologique, morale, le harcèlement et les agressions sexuelles. Des phénomènes encore fréquents dans les milieux professionnel, scolaire et communautaire, où les femmes demeurent particulièrement vulnérables.

Les discussions ont également mis en lumière la problématique des avortements clandestins, pratiqués dans des conditions précaires et souvent mortelles. Selon les organisateurs, informer correctement le public sur les méthodes d’avortement sûres et encadrées constitue une mesure essentielle pour réduire la mortalité maternelle. En ce sens, le Protocole de Maputo, ratifié par la RDC, autorise l’interruption volontaire de grossesse en cas de viol, d’agression sexuelle ou de danger pour la santé physique et mentale de la femme, à condition que son consentement éclairé soit respecté.

Les participants ont aussi été sensibilisés aux risques liés à certaines pratiques traditionnelles d’avortement, telles que la consommation de plantes ou le curetage artisanal, pouvant entraîner des complications graves, voire la stérilité ou la mort.

Autre thème central abordé : la masculinité positive, qui promeut l’implication des hommes dans la lutte pour l’égalité des sexes et le respect des droits des femmes. Les formateurs ont, en parallèle, dénoncé la masculinité dite « négative », source de domination et de discrimination.

Au terme de la formation, les journalistes ont été appelés à relayer, dans leurs productions médiatiques ( émissions, reportages ou articles ), les messages essentiels reçus. Une manière de contribuer, par la force de l’information, à bâtir une société plus équitable, où la santé sexuelle et reproductive devient un droit effectif pour toutes les femmes.

Patient Mubiayi MBY

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