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Union Sacrée : l’UDPS/Kasumbalesa s’oppose au rapprochement Tshisekedi/Kabila

A quelques heures de la fin des consultations présidentielles, ce mercredi 25 novembre 2020, la fédération de l’Union pour la démocratie et le progrès social de Kasumbalesa, s’est exprimé sur les attentes de la population dans les décisions du chef de l’État FÉLIX ANTOINE TSHISEKEDI.
Dans un entretien exclusif, ce mercredi 25 novembre, le président fédéral de l’UDPS/Kasumbalesa a rendu un vibrant hommage au chef de l’État pour le courage et la détermination dans la recherche de bien-être de la population.
Pour Gabriel TSHIMANGA, le parti présidentiel à Kasumbalesa soutient la recherche d’une nouvelle majorité parlementaire acquise à la création de l’Union Sacrée pour la nation qui signe, pour lui, la fin de la coalition FCC/CACH.
Pour ce cadre de l’UDPS, la coalition a montré ses limites dans la collaboration avec le président de la République. « Il est impérieux d’en finir avec cette farce », a-t-il martelé.
S’agissant d’un probable rapprochement Kabila/Tshisekedi, le numéro 1 de l’UDPS Kasumbalesa est resté catégorique et dit non. » Le président de la République démocratique du Congo, FÉLIX TSHISEKEDI, a eu le bon cœur de collaborer avec Joseph Kabila, mais hélas cette collaboration n’a connu aujourd’hui une issue positive et favorable à la population. Trop de pièges tendus au président. Pour le moment, nous attendons les grandes décisions du président Tshisekedi. Fini la collaboration Kabila/Tshisekedi, nous adhérons tous à la vision du chef de l’État », a déclaré Gabriel TSHIMANGA MBUYI.
Pour rappel, le président de la République démocratique du Congo, FÉLIX TSHISEKEDI, clôture les consultations ce mercredi 25 novembre 2020. Lancées le 02 novembre, les consultations présidentielles ont connu la participation de toutes les couches de la population dans le but de permettre au président Tshisekedi de prendre des décisions qui vont favoriser le décollage de la RDC.
JOSEPH MALABA/CONGOPROFOND.NET
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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?
Le choc des cultures et des valeurs
Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.
Que dit la loi congolaise ?
Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.
Liberté individuelle ou norme collective ?
La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.
Une ligne fragile à ne pas franchir
Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?
En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.
Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net