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Sud-Kivu : la « République du Kivu » impose un impôt à Kabare Nord, la société civile choquée

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Une nouvelle milice du nom de la « République du Kivu » impose, depuis à peu près mois, un lourd tribut aux habitants de Kabare Nord dans la province du Sud-Kivu.

Dans plusieurs groupements, notamment Bushumba, les habitants sont contraints de payer les impôts avant de mener toute activité, signale l’organisation de défense des droits de l’homme « Communauté unie pour le développement ».

 » Il y a un groupe armé dénommé République du Kivu qui sème terreur et désolation. Aujourd’hui, la population vit dans la psychose à cause des impôts et taxes imposés à la population. Cette dernière vit de l’agriculture et de l’élevage, mais aujourd’hui ne peut pas le faire à cause de l’insécurité. Se diriger seulement au champs, c’est un grand risque, surtout pour les jeunes filles et les mamans qu’on viole actuellement », indique David Cikuru, coordonnateur de cette organisation.

La présence de ces milices est confirmée par la société civile locale ainsi que l’administrateur du territoire qui, jusque-là, ne confirme ni informe le nom de la « République du Kivu ».

5 groupes armés, à leurs têtes Shabani, Soleil et Chiyasura, tous des miliciens actifs dans les territoires de Kalehe et Kabare, se sont mis ensemble pour créer ce mouvement. Les uns s’occupent du braconnage au sein du parc national de Kahuzi Biega et d’autres imposent un impôt aux habitants.

 » Il est grand temps que le gouvernement prenne des dispositions pour mettre hors d’état de nuire ce groupe qui vient déstabiliser encore une fois la quiétude de la population. Nous, on se demande où est-ce que ces gens ont trouvé des tenues militaires, les armes? Tout ça sont des questions que la population est entrain de de poser et nous lançons un appel pathétique à tous les jeunes à pouvoir se désolidariser de tous ces groupes qui sont entrain de promettre le bien-être en disant qu’ils vont donner un salaire décent aux jeunes. Je demande aux jeunes de collaborer avec notre armée, la police, les autorités politico-administratives pour mettre hors d’état de nuire ce groupe qui continue à insecuriser la population », rajoute David Cikuru en sensibilisant les jeunes à se désolidariser de ces groupes armés.

Notons que la première alerte sur la présence de ce groupe armé remonte du dernier conseil du mois d’août.
Le ministre de la Défense avait fait état d’une présence d’un groupe armé dénommé « République du Kivu » actif dans la province du Sud-Kivu. De son côté, l’administrateur du territoire de Kabare, Thadée Midero, a indiqué avoir fait rapport à la hiérarchie.

Shukuru Ntwali/CONGOPROFOND.NET


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Horreur à Goma : assassinat de l’artiste révolutionnaire Idengo en pleine journée

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L’artiste musicien révolutionnaire du Nord-Kivu (RD Congo), Delcat Idengo, a été tué par balle, ce jeudi 13 février 2025, dans la ville de Goma, en pleine journée.

D’après plusieurs sources concordantes, cet artiste âgé d’au moins 27 ans a été assassiné par des bandits armés jusqu’à présent non autrement identifiés, à Kilijiwe, zone trouble, au nord de la ville volcanique de Goma.

Il y a peu, le natif de Beni a réussi à s’évader de la prison centrale Munzenze de Goma où il était détenu, lors de l’occupation de la capitale provinciale du Nord-Kivu, par le M23/AFC.

De son vivant, Delcat Idengo s’est démarqué, dans son parcours musical, par des chansons qui interpellent le Gouvernement congolais, dans ce qu’il qualifiait de « mégestion ». Comme conséquence, il a été mainte fois arrêté par les services de l’ordre.

Pour la mémoire, à Beni, Idengo il avait également critiqué l’état de siège. Il avait été arrêté et traduit en justice. Condamné à 10 ans de prison, et envoyé à la prison Munzenze à Goma. Lors de la campagne électorale en décembre 2023, au cours d’un meeting de Félix Tshisekedi, le public avait réclamé la libération de Idengo. Ce qui fut fait quelques jours après.

D’abord libéré, l’artiste est revenu une fois de plus à Beni où il avait enchaîné avec des activités de mobilisation contre le pouvoir qu’il reprochait de ne rien faire pour mettre fin à l’insécurité à Beni et dans l’est du pays. C’est ainsi qu’en 2024, lors d’une manifestation contre la Monusco à Beni, il a été arrêté de nouveau et déféré devant la justice militaire. Sans condamnation, il avait été jeté d’abord à la prison Kangbayi à Beni avant d’être transféré une fois de plus à Goma à la prison Munzenze.

Cedrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET


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