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Sud-Kivu/Assemblée provinciale : Partis politiques et mouvements associatifs recusent la pétition contre le bureau

24 députés issus des différents partis politiques ont initié, depuis le 15 juin 2020, une pétition visant le bureau de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu.
Certes, c’est un exercice parlementaire, mais fustigé par les partis politiques et divers mouvements associatifs. Aussi le PPRD et l’UNC ont-ils, à travers des correspondances, appelé leurs députés à retirer leurs signatures sur cette pétition.
Secouées par la pandémie de la Covid-19, des organisations locales aussi dénoncent la pétition signée par 24 sur 48 députés. Elles recommandent de promouvoir le mode de règlement des litiges au vu de la situation socio-économique du moment, et de surseoir cette démarche pour l’intérêt de la province du Sud-Kivu.
Revenir à la franche collaboration pour la stabilité des institutions provinciales, s’atteler aux actions prioritaires à mener pour l’éradication de la Covid-19, et lutter pour la vulgarisation et la mise en application des édits provinciaux déjà promulgués figurent également parmi les recommandations émises par la Solidarité des jeunes unies de Kalehe, Idjwi pour le développement.
Et ils réitèrent leur soutien aux membres du bureau de l’Assemblée provinciale, et au rapporteur Jacques Amani Kamanda.
Shukuru Ntwali/CONGOPROFOND.NET
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Affaire « Mwangachuchu » : La synergie « Union fait la Force » appelle F. Tshisekedi à y réserver un œil particulier

La Synergie de mouvements citoyens,ONG et associations des Droits de l’homme a dénoncé les conditions inhumaines de détention du député national Édouard Mwangachuchu au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 20 mars à Kinshasa.
Ces organisations citoyens déplorent la violation grave des droits et libertés fondamentaux de cet élu du peuple,
le vice de procédure, la manipulation, l’instrumentalisation et la politisation dudit dossier.
A en croire, Hilaire Ngedi, coordonnateur national de ce collectif dénommé « Union fait la force », le député Édouard Mwangachuchu a été arrêté à son domicile situé dans la commune de la Gombe et déféré à la prison centrale de Makala dans la nuit du 01er mars. Le septuagénaire est interpellé pour complicité avec des groupes terroristes dans l’est de la RDC.
Suite à ces accusations, poursuit-il, plusieurs autres personnes ont été interpellées et sont portées disparues. Il s’agit, entre autres, du bâtonnier Samane Chico Joseph, Faustin Karongire (Gardien), Justin Ngiruwonsanga (Sécurité),
Jean Mukunzi (Garde), Roger
Rwabaneza Rudacogora (Surveillant D2) et Justin Nsabimana (Hygiène).
Pour le collectif, l’affaire devrait être gérée tout d’abord par les renseignements avant une précipitation sur son arrestation. » La justice s’est basée sur des rumeurs des réseaux sociaux pour procéder à l’arrestation de l’élu du Nord-Kivu alors qu’il bénéficie de la présomption d’innocence et de ses immunités parlementaires », martèle le coordonnateur de cette structure.
Puis de s’interroger : » Comment peut-on l’arrêter tard la nuit à 01 heure et faire une perquisition le matin à 10h36 ? Nous vivons la violation des droits de l’homme et le sabotage de l’Etat de droit prôné par le chef de l’État… »
Pour lui, Mwangachuchu est un homme honnête ayant prouvé, à travers l’histoire de sa carrière politique, les valeurs républicaines et patriotiques en nitiatiant des actions contre le M23.
Tout en pointant un doigt accusateur sur l’actuel responsable des services de renseignements du Nord-Kivu, Sylvain Sakaji Tshikomba, ce collectif demande au Chef de l’État de réserver un œil particulier à ce dossier au nom de la cohésion nationale qu’il a toujours prônée.
MD
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