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Sécurité dans les Grands Lacs :  » Les moyens forts ne sont pas toute la solution… », (Huang Xia, envoyé spécial du SG de l’ONU)

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L’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour la Région des Grands Lacs,
Huang Xia, a, à l’issue des échanges lundi 28 septembre à Kinshasa, avec la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, soutenu une approche holistique, avec une bonne combinaison des dispositifs militaires et non militaires, pour réinstaurer la sécurité dans la Région des Grands Lacs.
 » Si les moyens forts sont indispensables, mais ce n’est pas toute la solution. Il faut travailler davantage sur d’autres volets, à savoir: assurer la réinsertion, un meilleur retour dans la société pour que les gens voient un avenir plus prometteur . C’est donc avec cette approche holistique qu’on arriverait à mieux répondre aux défis de sécurité qui persiste toujours surtout à l’Est de la RDC », a-t-il indiqué.

Parlant de la situation des Grands-Lacs, le diplomate onusien a soutenu qu’il y a beaucoup de dynamique dans cette région.

Il a dit avoir échangé avec Mme la ministre d’État pour voir comment les Nations-Unies pourraient accompagner et appuyer la RDC pour renforcer cette dynamique afin que tout le monde puisse travailler davantage ensemble pour mieux gérer ce dossier de paix, sécurité et surtout développement parce que l’avenir de la région des Grands Lacs, l’avenir de tous ces pays des Grands Lacs, repose sur la logique de coopération et d’intégration.

L’ ONU pour la traduction de l' »Accord-cadre » en action concrète

Parlant de l’accord cadre d’Addis-Abeba signé il y a sept a, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, a fait savoir que son organisation croît que les pays de la Région des Grands Lacs sont bien conscients aujourd’hui de l’importance d’une meilleure mise en application de cet instrument juridique, avant de souligner que c’est la meilleure traduction des dispositions de cet Accord-cadre en action concrète qui permettra à cette région de mieux gérer les dossiers paix, sécurité et surtout le dossier de coopération, développement grâce à une logique d’intégration.
« Aujourd’hui, nous sommes heureux de voir que dans la Région des Grands Lacs, c’est une volonté toujours plus forte de travailler ensemble. Cette volonté c’est à nous d’encourager les différents pays à la enforcer et de la transformer toujours davantage en action concrète », a-t-il souligné en substance.

Lutte contre la Covid-29 : la RDC, bonne élève

Bien auparavant, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies a indiqué qu’il a félicité Mme la ministre d’État pour les mesures rapides et efficaces que le gouvernement de la RDC a su prendre pour lutter de manière efficace contre la pandemie.
« Aujourd’hui, on voit que c’est une situation qui est maîtrisée qui pourrait connaître une amélioration avec le temps si tout le monde respecte bien toutes ces mesures », a appuyé ce diplomate.

Parlant de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba signé il y a sept ans, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU a fait savoir que son organisation croît que les pays de la Région des Grands Lacs sont bien conscients aujourd’hui de l’importance d’une meilleure mise en application de cet instrument juridique, avant de souligner que c’est la meilleure traduction des dispositions de cet Accord-cadre en action concrète qui permettra à cette région de mieux gérer les dossiers paix, sécurité et surtout le dossier de coopération, développement grâce à une logique d’intégration.
« Aujourd’hui, nous sommes heureux de voir que dans la Région des Grands Lacs, c’est une volonté toujours plus forte de travailler ensemble. Cette volonté c’est à nous d’encourager les différents pays à renforcer cette volonté politique et de transformer toujours davantage cette volonté politique en action concrète », a-t-il souligné en substance.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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