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Scandale au Sud-Ubangi : 2 bacs présidentiels volés et vendus au Cameroun !

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C’est une affaire qui fait grand bruit et qui pourrait bien secouer plusieurs échelons du pouvoir local. Le vice-premier ministre en charge des Transports et Voies de Communication, Jean-Pierre Bemba, a saisi officiellement son collègue de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, après la disparition suspecte de deux bacs offerts par le président de la République à la province du Sud-Ubangi.

Ces bacs, destinés à améliorer la traversée sur les axes stratégiques de Mogalu et Dongo, auraient été détournés et vendus illicitement à un ressortissant camerounais. Selon des sources concordantes, cette opération frauduleuse implique plusieurs autorités locales, dont l’administrateur du territoire de Kungu, Atiko Maingo Rémy, le chef de secteur de Dongo, Bunda Mangbese Papy, ainsi qu’un magistrat en fonction dans la région.

Les équipements, censés servir la population congolaise, auraient été transférés en République du Congo, précisément dans la localité d’Ifondo, en toute illégalité.

Dans sa correspondance, Jean-Pierre Bemba appelle à des mesures immédiates : l’immobilisation des bacs, leur rapatriement en RDC et l’ouverture d’une enquête pour identifier les responsables de ce détournement honteux. Il exhorte également les autorités à engager des démarches diplomatiques afin de récupérer ces biens publics.

Pour le vice-premier ministre, cette affaire constitue un sabotage manifeste de la volonté présidentielle et une atteinte grave à l’intérêt général. Il réclame des sanctions exemplaires et un signal fort contre l’impunité.

« Il est impératif de protéger les intérêts de la population et de restaurer la confiance dans les institutions publiques », déclare-t-il.

Au-delà du scandale, cet épisode met en lumière les dérives d’une gouvernance locale minée par la corruption et le clientélisme. La balle est désormais dans le camp du gouvernement, sommé de faire preuve de fermeté et de transparence.

L’intervention de Jean-Pierre Bemba pourrait marquer un tournant : celui d’un sursaut d’État face à une crise de confiance devenue chronique.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

 

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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