Connect with us

À la Une

Scandale à Rumangabo : La Force de l’EAC interdit à la presse de couvrir le retrait du M23, la Société civile indignée !

Published

on

Conformément aux recommandations ressorties du processus de médiation de Luanda et Nairobi sur la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo, les rebelles du Mouvement du 23 Mars se retirent de certaines zones qu’ils occupent. Après Kibumba dans le territoire de Nyiragongo, situé au Nord de la ville de Goma, ce jeudi 5 janvier 2023 a été le jour où ce mouvement rebelle a annoncé se retirer de Rumangabo, un camp stratégique et anthologique des forces armées de la République Démocratique du Congo.

En marge de ce retrait de Rumangabo, la Force de l’EAC a refusé la couverture par les média du processus de retrait, sous motif qu’elle n’était pas capable de sécuriser les journalistes. Une décision qui semble chatouiller bien d’esprits congolais. La presse du Nord-Kivu et la société civile crient au scandale et dénoncent, selon eux, un plan machiavélique que serait en train de tramer cette force sous régionale.

Selon Valérie Mukosasenge, membre de la commission de discipline de l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC), il est déplorable que cette force prive les journalistes locaux de l’accès à l’information. “Nous déplorons ce comportement de la force de EAC, de nous priver de l’accès à l’information. Ça crée beaucoup de rumeurs, du fait que la population n’a plus de l’information. Voilà qu’elle commence à conclure que cette force est allié à la rébellion du M23”, s’exprime Valérie Mukosasenge.

Une opinion qu’épouse la Société civile du Nord-Kivu. Selon Jimmy Nziali, coordonnateur national du mouvement national civique « Génération Positive », cette présence de l’EAC au Nord-Kivu reste suspecte et est loin de gagner la confiance de la population locale.

Pour lui, il faut que le peuple se mette debout contre cette force pour faire échec au plan de balkanisation de la RDC, que serait en train d’entretenir l’EAC à travers cette force. “C’est très suspect ! Le peuple doit se mettre debout pour faire échec à ce plan machiavélique que la force régionale de EAC est en train de mettre place pour vouloir balkaniser la RDC”, tels sont les propos de Jimmy Nziali.

Pour rappel, c’est depuis plus de 6 mois maintenant que les rebelles du M23 sont de retour en activité au Nord-Kivu, principalement en territoire de Rutshuru. Depuis lors, ils occupent une bonne partie du territoire de Rutshuru, surtout Bunagana, une citée frontalière et stratégique. Selon certaines sources, ils sont déjà visibles dans certaines agglomérations du territoire de Masisi et sont parvenus à progresser même jusqu’à Nyamilima, près de Ishasha, un autre point frontalier, mais moins fréquenté, entre la RDC et l’Ouganda.

Franck Kaky/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Marche pacifique des magistrats sans affectation (M24) dispersée par la police à Kinshasa

Published

on

Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.

Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.

Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.

Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.

Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.

Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.

Elyane Mukuna/Congoprofond.net


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte