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Scandale à l’ONAPAC : La DG touche 17.000$ alors que son prédécesseur ne gagnait que 4.900$ le mois !

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Colère et grincements des dents à l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC), anciennement appelé Office Zaïrois du Café (OZACAF), dont le siège est situé à Limete/Kingabwa( Kinshasa). Les 460 agents et cadres de cette entreprise publique crient à la violation de la Convention Collective. La Directrice Générale, Mimie Monga Numbi, et l’ensemble du comité dirigeant sont pointés du doigt. Que s’y passe-t-il exactement ?

Un pas en arrière. En effet, des sources internes rapportent à CONGOPROFOND.NET, que l’ancien Directeur Général, Guy Bompate Bolunda, touchait mensuellement le montant de 4.900$ (quatre mille neuf cents dollars américains). C’est en août 2023 qu’il a cédé son fauteuil à la nouvelle mandataire, Mimie Monga Numbi. Dans la foulée, il y a aussi nomination par Ordonnance présidentielle d’un Président du Conseil d’Administration (PCA) et d’une Directrice Générale Adjointe (DGA).

Depuis près de huit mois, le salaire de Madame la DG ne cesse de grimper, à en croire les agents de l’ONAPAC qui ont beaucoup de mal à nouer les deux bouts du mois. Celle-ci gagne mensuellement pas moins de 17.000$ (dix-sept mille dollars américains). Les employés crient au scandale. D’autant plus que chaque dirigeant nommé s’est amené avec une équipe d’assistants qui touchent des primes variant entre 400$ et 1.000$. Le PCA a constitué un cabinet 8 assistants, la DG 10 et la DGA 9.

Hormis ces 27 assistants, seuls le Directeur financier, le Trésorier et deux Caissiers touchent des primes. Alors que tous les autres cadres et agents ne se contentent que de leurs maigres salaires. L’huissier y gagne mensuellement 200.000 Francs Congolais, soit léquivalent denviron 75$ (septante cinq dollars américains). C’est cette injustice sociale que ce groupe de 460 agents et cadres dénoncent. Seulement une poignée de gens est bénéficiaire des avantages !

Au plus vite, ils exigent la descente des redoutables inspecteurs de l’Inspection Générale des Finances (IGF) à l’ONAPAC. Car, disent-ils, trop cest trop.

La Convention Collective prévoit des primes pour les employés qui assument des responsabilités, c’est-à-dire les cadres. Suite aux difficultés qu’a connu l’ONAPAC, le paiement desdites primes avaient été suspendu jusquà nouvel ordre. Pourquoi deux poids, deux mesures ? Des assistants perçoivent des primes et pas les Directeurs, chefs de services et autres, à part les catégories susmentionnées.

Dans le cas où le staff dirigeant de l’ONAPAC disposerait des éléments contraires à ces allégations, il peut le mettre à la disposition du public et surtout du « chien méchant IGF » afin de tirer les choses au clair. Nest-ce pas que le Président de la République, Félix Tshisekedi, a promis au peuple congolais lors de son investiture pour le second mandat de “corriger les erreurs du passé” ?

Ce dossier va sans nul doute atterrir sur la table de la nouvelle Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka. La sonnette d’alarme est ainsi tirée. Les choses doivent changer. Dossier à suivre.

James Mpunga Yende(C.P.)/CONGOPROFOND.NET


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Kinshasa : Les travaux sur l’avenue Nguma causent un casse-tête à ses usagers

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L’avenue Nguma a été fermée à la circulation toute la journée de ce lundi 29 avril pour des travaux de réhabilitation qui s’y effectuent sous l’égide de l’Hôtel de Ville de Kinshasa. Cette situation provoque un véritable casse-tête pour les usagers de cette voie principale qui relie non seulement Kintambo à l’UPN, mais aussi la Ville-province de Kinshasa à la province du Kongo-central.

À défaut de pouvoir emprunter la voie de “Quatre-vingt jours”, qui connaît aussi des travaux de réfection, les chauffeurs sont obligés de contourner par “Barré”, une situation qui y exacerbe des embouteillages.

La grogne est perceptible dans l’opinion. « Fatshi asilikeli bino, yango bozo sala na lombango » (Fatshi s’est fâché contre vous, et c’est pourquoi vous vous empressez maintenant), s’écrie un piéton de passage. « Vous nous imposez une marche de santé », ajoute une dame trentenaire.

Mais le technicien accroché à son travail s’est montré bien compréhensif, et estime que les responsables auraient dû prévoir une bonne gestion de la circulation au lieu d’arrêter totalement la circulation.

À la question de savoir combien de temps cette situation va durer, le technicien nous a répondu qu’au moins jusqu’à vendredi prochain, les travaux ne permettront pas d’ouvrir l’avenue Nguma à ses usagers. « En plus, comme c’est du béton que nous faisons, il faudrait même attendre encore au moins deux semaines après, car cette avenue est aussi une voie principale pour des gros camions en provenance de Matadi », a-t-il précisé.

« Je ne sais plus relier l’UPN et Kintambo », s’exclame un motard, qui ajoute aussitôt : « Je fais maintenant mes courses entre l’UPN et Delveaux. Ainsi, beaucoup de taxis-motos font des « démi-terrains » (une manière de désigner des courses réduites à de courts tronçons), de l’UPN à Delveaux, de Delveaux à Saint Luc, ou encore de Kintambo à Érosion, juste après l’École militaire de logistique (pour les habitués de ce tronçon). On l’aura bien compris, le prix de la course a grimpé. Pour la moto, le coût va de cinq à dix mille francs, selon qu’on y va seul ou avec un autre passager.

Pour rappel, il faut noter que le Président de la République a effectué, mercredi 24 avril, une visite sur l’avenue Nguma pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux qui ont trop duré.

Aristide Kataliko (stagiaire UCC)/CONGOPROFOND.NET


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