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SANRU ASBL résolument engagée à contribuer à la Couverture Santé Universelle en RD Congo

En marge de la célébration de son 10ème anniversaire entant que ASBL, Santé en milieu rural (SANRU) a organisé deux journées portes ouvertes, du 12 au 13 novembre 2021, en son siège national.
À cette occasion le Directeur Technique de cette organisation a rassuré l’opinion nationale de la bonne foi de la SANRU à maintenir sa mission auprès des populations dans le secteur médical, par le renforcement des systèmes de santé en RDC.
Au service de la population, la Sanru asbl est sans aucun doute un accompagnement de taille au Gouvernement congolais dans le secteur de santé. Ceci se traduit par son désir de toujours collaborer avec les communautés dans le but de changer la donne sur le plan sanitaire.
La population est à la fois actrice et bénéficiaire des actions de la Sanru asbl.
Depuis maintenant 10 ans, la Sanru fonctionne comme une asbl engagée dans le secteur de santé en faveur de la mère et de l’enfant, tout en prenant compte de l’hygiène et de l’assainissement pour lutter contre le paludisme, le VIH SIDA et la tuberculose.
Au micro de congoprofond, le Dr Albert Kalonji, Directeur Technique, a fait savoir qu’il y’a un grand travail qui a été réalisé au cours de ces 10 ans. Il a aussi signaler qu’il y’a encore, à ce jour, beaucoup de défis à relever.
Sanru travaille dans la formation et le renforcement de sécurité des prestataires à tous les niveaux. « Nous faisons l’approvisionnement des médicaments, travaillons dans la construction et la réhabilitation des équipements utiliser pour les formations sanitaires », a martelé le Directeur Technique.
L’association a profité de ces jours pour renforcer véritablement ses valeurs, de fédérer ses différentes équipes autour des buts communs, présenter sa nouvelle adresse au grand public tout en remerciant les partenaires techniques et financiers.
C’est aussi à l’intention de la communauté afin de faire preuve d’engagement dans le cadre des soins de santé primaires pour contribuer à la couverture Santé Universelle en RDC.
Une exposition des produits SANRU, a fait l’objet de ces assises, permettant aux visiteurs de s’informer sur les réalisations de la SANRU au cours des 10 ans d’existence.
Il sied de signaler que la SANRU existe et fonctinne de façon à accompagner le gouvernement congolais depuis 40 ans, mais c’est seulement le 3 novembre 2011 qu’elle était officiellement devenue une association sans but lucratif.
Tim Katshabala/congoprofond.net
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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.
« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.
Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.
Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.
Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.
“Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.
Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.
Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.
En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.
“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.
Dorcas Mwavita