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RTNC : Chérubin Okende crie à l’injustice et saisit le ministre des Médias

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Le député national Chérubin Okende a saisi le ministre national de la Communication sur le probable refus du directeur général de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) de laisser passer une émission dans laquelle un membre de la plateforme Lamuka a pris part.

En effet, regrette-t-il, c’est comme si les vieilles méthodes de l’ancien régime n’ont pas disparu. Pour lui, le DG de la RTNC, Ernest Kabila, aurait interdit la diffusion de l’émission deux sons de cloche, présentée par la consœur Nancy Odia Niango et qui recevait pour la circonstance Zacharie NKENDA, cadre de l’UDPS ( coalition FCC-CACH au pouvoir), en face du député Chérubin OKENDE (président du parti FSIR), membre de Lamuka ou opposition.

Le DG aurait interdit la diffusion de l’émission deux sons de cloche pour un motif que Okende qualifie de “simpliste et discriminatoire” puisque l’un des invités était de l’opposition. Pour lui le DG a marché sur le caractère neutre que devait respecter ce média public et, ainsi, est allé à l’encontre de la vision du président de la République Félix Tshisekedi qui veut laisser toutes les tendances s’exprimer pour respecter la Constitution.

Pour Ben-Shanal KIMONI, cadre du parti FSIR joint par CONGOPROFOND.NET, ce genre d’attitude, non réprimée, démontrera tout simplement que le changement tant vanté par la coalition FCC-CACH n’est qu’un simple slogan qui habille la continuité des anti valeurs et des abus décriés pendant la gestion du régime passé où tout était fait pour
museler les opposants. “Maintenant que le ministre de la tutelle est saisi, l’opinion attend la suite”, a

Contactée, la présentatrice de l’émission n’a pas voulu commenter ce sujet.

Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Restitution des travaux sur l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le Développement en RDC : Un appel à une synergie pour le développement du pays

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La République démocratique du Congo a participé à l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (AADPD + 10), qui s’est tenu à Lusaka, en Zambie, du 7 au 10 novembre 2023. Cet événement fait suite à la Conférence régionale sur la population et le développement qui s’est tenue en 2013, dans le but d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), adopté au Caire, en Égypte, en 1994.

Dans ce contexte, la restitution des travaux de Lusaka aux parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba a été organisée le mardi 9 avril 2024 au siège du PNUD à Kinshasa. Les échanges ont réuni plusieurs parties prenantes, notamment le gouvernement à travers le ministère du Plan, la société civile et les partenaires. Ils ont été informés des revues continentales et nationales relatives à cette question, ainsi que des progrès réalisés, des défis persistants et des opportunités pour promouvoir les droits humains, l’éducation et la santé sexuelle et reproductive pour tous, en vue de favoriser le développement du pays.

À l’issue de ces discussions, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent notamment sur les mécanismes visant à maintenir les filles dans le système scolaire, la prise en charge des femmes vulnérables dans le processus de planification du développement, le renforcement et le financement du système statistique, l’organisation rapide d’un recensement général pour permettre au pays d’élaborer un plan de développement adapté à ses réalités, ainsi que le renforcement du partenariat tant au niveau mondial que national pour une approche intersectorielle. Il a également été souligné l’importance de garantir la participation et l’implication des jeunes dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement, ainsi que la mise en place d’une éducation sexuelle complète dans la planification.

La représentante du ministère du Plan a salué des échanges enrichissants, soulignant qu’il est impossible d’atteindre le développement sans une synergie entre toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, la société civile et les partenaires. Elle a déclaré : “Il s’agissait d’échanges enrichissants concernant les six piliers de la Déclaration d’Addis-Abeba”.

Par ailleurs, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé que la RDC avait élaboré son rapport d’évaluation en août 2023 avec le soutien de son agence. Elle a déclaré : “Comme d’autres pays africains, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la République démocratique du Congo a élaboré en août 2023 son rapport d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement. Lors de cette session d’aujourd’hui, nous aurons l’occasion de présenter le rapport national d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba, dix ans après, en RDC, et également d’échanger des idées, de partager des expériences et d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour progresser vers la réalisation des objectifs de la Déclaration d’Addis-Abeba en RDC”.

Il convient de noter qu’en Afrique, la CIPD s’est appuyée sur l’examen décennal de la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (DAAPD), qui comprend le Programme d’Action de la CIPD pour le continent.

Ben Kapajika/ Congoprofond.net


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