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RSA : Nsalasani félicite le Dr Vangu Willy primé médaille d’or par la faculté de Médecine Nucléaire de l’Université Witwatersrand
Le Docteur congolais Vangu Willy a obtenu une médaille d’or décernée par la faculté de Médecine Nucléaire de l’Université Witwatersrand en Afrique du Sud.
Au nom de son Président Titi Landu, l’association Nsalasani a le réel plaisir d’annoncer à tous les Bakongo en particulier et à la population congolaise en général, de l’obtention de la Médaille d’Or par l’un d’éminent digne fils de la RD-Congo, le Professeur Vangu Willy, pour ses loyaux et services exceptionnels à la faculté de Médecine Nucléaire de l’Université Witwatersrand en Afrique du Sud.
« Cette reconnaissance doit être une motivation pour tous les membres de la diaspora congolaise à oeuvrer d’avantage pour porter très haut le drapeau de la mère patrie la RDC et un motif de fierté pour le peuple Bakongo partout où il se trouve.”, a déclaré Titi Landu, président de l’association des Bakongo en Afrique australe « Nsalasani », une organisation communautaire dont le siège se trouve en Afrique du Sud.
L’association Nsalasani présente ses vives félicitations au Professeur- Docteur Willy Vangu et lui souhaite plein succès dans son travail.
*Qui est le Docteur Vangu Willy?*
Mboyo Di Tamba Vangu Willy est chef spécialiste et responsable de la médecine nucléaire à l’Université Witwatersrand pour Charlotte Maxeke Johannesburg Academic Hospital et Chris Hani Baragwanath Academic Hospital. Il est aussi à la tête du département des sciences de radiation à l’Université Witwatersrand.
Il a de nombreuses publications à son actif. Il a assisté à des conférences et à des actes d’ateliers et a présenté des discours liminaires au niveau local et international. Il a occupé de nombreux postes universitaires et professionnels. Il a été président de l’Association des médecins nucléaires sud-africains, vice-président puis président de la Société sud-africaine de médecine nucléaire, président et membre de plusieurs comités scientifiques, un représentant de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), un modérateur pour l’enseignement et examen des étudiants de troisième cycle de B. Technology in Radiography à l’university of Johannesburg (UJ), expert de l’AIEA pour le programme d’action pour le traitement du cancer (PACT) avec l’OMS.
Actuellement, le Dr Vangu est le HOD des sciences des radiations et de la médecine nucléaire à l’Université du Witwatersrand, président du comité consultatif médical de l’hôpital universitaire CM Johannesburg, animateur et examinateur du Collège des médecins nucléaires (CMSA) Membre du Sénat de l’Université du Witwatersrand, représentant du corps professoral au Comité de réadmission du Conseil universitaire (CRC) et membre de plusieurs organismes / associations professionnels, tant au niveau local qu’international. Pour la collaboration, le Dr Vangu travaillera en collaboration avec le Dr Wallis sur l’évaluation des réponses de l’hôte à l’aide de l’imagerie TEP / CT.
Thierry Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO
Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._
Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.
« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »
Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.
Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.
Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.
Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.
Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.
À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
