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Rentrée parlementaire mars 2022 : La bravoure des FARDC à la Une d’une expo-photo au Palais du Peuple 

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Dans le cadre de la campagne « Bendele Ekweya te » lancée par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, depuis mai 2021 sur initiative du ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, une exposition photo a été organisée ce mardi 15 mars 2022 au Palais du Peuple à Kinshasa.

C’est à l’occasion de la rentrée parlementaire qu’un jeune photographe et producteur cinématographique congolais, Christophe Madiano, a rappelé la nécessité de faire une propagande positive des actes de bravoure des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

« Ça fait déjà 3 jours que je suis à Kinshasa et c’est en raison de l’exposition des photos dans le cadre de la campagne « Bendele Ekweya te ». Nous avons pu exposer aujourd’hui devant l’Assemblée nationale et le Sénat, les photos des soldats des FARDC dans la grande idée de faire une propagande positive des actes de bravoure que font nos FARDC », a-t-il déclaré.

Grâce à cette exposition, Christophe Madiano, venu de Goma, assure envoyer un message patriotique, et de surcroît celui qui vient conscientiser surtout la jeunesse à soutenir les FARDC.

« Le message que véhicule ces photos est un message assez clair : C’est éveiller les fibres patriotiques des Congolais. Cela veut dire reconscientiser la jeunesse en ce qui concerne la question de l’armée et avoir une vision positive des œuvres qui font nos héros qui sont nos soldats. Et aussi dans ce cadre de « Bendele Ekweya te », c’est la même chose. Il faut lever le flambeau du pays à travers les soldats. Donc, nous leur devons une soutenance et nous ne pouvons les soutenir qu’en étant dans une même vibration. Nous avons exposé au total 21 photos parlant du même message et dans une même charte artistique », a-t-il soutenu.

Et de rajouter : « Ces photos sont celles de propagande. Je ne suis pas un photo-journaliste. Je ne suis pas non plus un reporter. Je ne suis pas allé reporter une guerre, mais nous avons travaillé avec la 34ème région militaire pour voir comment prendre nos soldats réels dans une place réelle au niveau de Goma pour simuler ces actions afin d’en faire une campagne. C’est une propagande. On n’a pas été dans les feux ».

Il sied de noter que cette exposition de quelques heures seulement a été vue par le Premier ministre, les Présidents de deux chambres du Parlement congolais ainsi que des sénateurs, députés et ministres nationaux.

Pour le ministre Muyaya, les militaires des FARDC doivent comprendre que le gouvernement et la population sont avec eux et comptent sur eux pour la résolution de la crise dans l’Est de la République. « Nous multiplierons des initiatives de ce genre pour que beaucoup de congolais nous accompagnent dans le cadre de cette campagne « Bendele Ekweya te », a-t-il déclaré.

Christophe Madiano révèle par ailleurs qu’avec le soutien du gouvernement à travers le ministère de la Communication et médias, cette exposition va s’étendre sur toute l’étendue du territoire national dans les lieux publics pour sensibiliser la population congolaise sur l’importance de soutenir et de cohabiter avec les forces loyalistes.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

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Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?

Le choc des cultures et des valeurs

Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.

Que dit la loi congolaise ?

Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.

Liberté individuelle ou norme collective ?

La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.

Une ligne fragile à ne pas franchir

Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?

En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.

Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net

 

 

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