K-WA Advertising

Connect with us

À la Une

RDC/ Tshopo: la route menant vers l’aéroport Bangboka menacée par les érosions

Published

on

La route qui mène vers l’aéroport Bangboka à Kisangani menacée d’être coupée en deux par plusieurs têtes d’érosion.

Cette route est d’une importance capitale pour atteindre la ville de Kisangani.
Elle permet de joindre le quartier général de la Monusco, l’ancienne école belge, la mosquée centrale et l’aéroport international de Bangboka.
« La situation de cette route est vraiment préoccupante.
Elle risque d’être coupée si les autorités ne font rien.
Les autorités passent ici et voient chaque jour cette situation sans rien faire.
Cette route est vraiment très importante pour nous. C’est grâce à elle que nous pouvons accéder au centre ville, aux ports, aux différents beach ainsi qu’a l’université de Kisangani,… » déclare une habitante de Kisangani joint au téléphone par CONGOPROFOND.NET

La route est dans un état délabrement très avancé dans certains endroits.
On peut notamment apercevoir l’avancée d’une tête d’érosion en plein centre ville non loin de l’ancienne résidence officielle du feu président MOBUTU juste à la sortie de l’église YALIYELE.
Cette partie est fortement menacée par l’érosion. Elle risque d’être coupée en deux si l’on y prends garde.

L’érosion tend vers le fleuve Congo dont les eaux envahissent la chaussée.

Le trou béant ainsi créé par l’érosion a été transformée en dépotoir public par la population riveraine.

Au quartier Kilanga, à plus ou moins 5 km du centre ville, un autre danger plus grave que le précédant est visible.

À 6 mètres de l’ancienne université privée « chute wagenia », la route également est très dégradée.

L’érosion a presque détruit la moitié de la chaussée.

A 9 km, entre la compagnie forestière de transformation(CT), des nids de poules et des pattes d’éléphants sont visibles sur la chaussée rendant la route impraticable à ce niveau.

Les véhicules ne peuvent rouler normalement sur les deux sens.

La voirie urbaine de la ville de Kisangani comme celle du pays souffre du manque d’entretien et de suivi des travaux.

La route menant à l’aéroport international de Bangboka n’a jamais subi de grands travaux malgré les appels répétés des habitants.
Le Gouverneur de la Tshopo doit prendre des dispositions pour réhabiliter cette route.

TMB/ CONGOPROFOND. NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

Published

on

Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte