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RDC: Tshisekedi rappelle l’urgence de débloquer 5 millions USD pour la MIBA et une enquête à la SACIM
Dans sa communication au cours de la 45e réunion du conseil des ministres, le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi est revenu, une fois de plus, sur la situation à la MIBA et à la SACIM, deux sociétés minières évoluant dans la province du Kasaï Oriental.
« Dans la suite des décisions du Conseil des Ministres qui ont été prises au cours des réunions antérieures sur la situation de la MIBA, le Chef de l’Etat a rappelé l’urgence à débloquer le montant de 5.000.000 USD arrêté pour permettre la relance de la MIBA », a dit David JOLINO MAKELELE dans le compte rendu fait vendredi 21 août 2020.
Constatant que la MIBA n’a plus jamais profité des revenus de la Société Anhui-Congo d’Investissement Minier (SACIM) qui exploite le gisement diamantifère de Tshibwe, en territoire de Miabi, dans le cadre d’un partenariat à parts égales entre le partenaire chinois et l’Etat congolais, le Président de la République a instruit le ministre du Portefeuille de diligenter un audit sur la SACIM.
Le but de cet audit est de dégager clairement les droits et obligations des parties et d’organiser dans le meilleur délai la transformation de cette société en Société anonyme comme cela est prévu dans l’Accord de partenariat entre parties et cela dans le but de doter la SACIM d’un Conseil d’administration qui donnera des orientations sur la gestion sociale et la contrôler.
Ainsi, des élus de ce coin de la République peuvent se réjouir de la décision du Chef de l’État pour ces deux sociétés minières sensées faire tourner l’économie de la province du Kasaï Oriental, qui est en berne depuis plus de dix ans. Depuis plusieurs mois, ils ont fait des démarches auprès des autorités compétentes afin de se pencher sur la situation de ces deux sociétés minières.
MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET
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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan
Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.
Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”
Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif. » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.
De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande. » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.
Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.
Puis de poursuivre : » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».
“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.
Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET
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