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RDC/SUD-KIVU: 10 services opérant illégalement déguerpis
 
																								
												
												
											Le gouvernement provincial du Sud-Kivu vient d’opérer un véritable assainissement au niveau des frontières. Une dizaine de services opérant aux frontières Ruzizi I et Ruzizi II ont été chassés en présence du vice-gouverneur, Hilaire Kikobya, et mis à la disposition des services de sécurité le mercredi 17 octobre 2018.
Désormais, seuls la DGM, l’OCC, la DGDA, le Programme national de l’hygiène aux frontières(PNAHF), et le Service de quarantaine animale et végétale (SQAV), mais aussi deux services de renseignements civil et militaire qui garderont leur caractère non apparents, sont habilités à travailler aux frontières.
Cela, conformément au décret loi 036 signé par le chef de l’État datant de 2002, spécifiant les services qui doivent travailler à la frontière.
Au nom du gouverneur de province, Maître Claude Nyamugabo Bazibuhe, le vice-gouverneur Hilaire Kikobya a fait savoir que cette action vise à lutter contre les tracasseries dont sont l’objet les opérateurs économiques à ces endroits vitrines de la province en particulier et du pays en général.
« Ce que nous vivons n’honore pas. Nous sommes venus mettre de l’ordre au niveau de toutes les frontières. Personne n’est au-dessus de la loi. Vous qui êtes habilités à travailler, nous vous invitons au strict respect des normes de travail qui régissent votre secteur ; pas de magouilles et pas de corruption. Les récidivistes subiront la rigueur de la loi », a martelé devant la presse le vice-gouverneur Hilaire KIKOBYA.
Parmi les services déguerpis, on peut citer SOKOLA II, la mairie, la DPMER, la police Judiciaire, la Zone défense, TD région, garde républicaine et d’autres.
Leurs agents ont été embarqués dans un camion et conduits au cachot du camp Saïo.
C’était en présence du directeur de cabinet du gouverneur de province, le professeur Jean Claude Mubalama Zibona, le procureur général et les responsables de services qui vont continuer à œuvrer aux frontières.
TMB/ CONGOPROFOND. NET
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RDC–Rwanda : Patrick Muyaya recadre Kigali sur la réouverture de l’aéroport de Goma
 
														Le gouvernement congolais ne transigera pas sur sa souveraineté. Réagissant au refus du Rwanda de voir rouvrir l’aéroport de Goma, annoncé par le président Emmanuel Macron lors de la Conférence humanitaire sur la région des Grands Lacs, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a tenu à remettre les pendules à l’heure, ce même 30 octobre 2025.
« La réouverture de l’aéroport de Goma se fera uniquement sur autorisation des autorités congolaises et uniquement pour des vols humanitaires qui seront effectués en journée », a affirmé le porte-parole du gouvernement.
Une mise au point claire, en réponse à la prétention de Kigali de se prononcer sur une question qui ne relève que de la souveraineté de la République démocratique du Congo. Muyaya dénonce ainsi « l’agitation du père, le Rwanda, encore moins celle du fils, le M23 », qui ne saurait remettre en cause la décision des autorités légitimes de Kinshasa.
Le ministre a rappelé que la Conférence de Paris, présidée par Emmanuel Macron et coparrainée par le président togolais Faure Gnassingbé, s’est tenue dans un esprit de solidarité et d’urgence humanitaire, pour venir en aide à des millions de femmes et d’enfants congolais victimes de la guerre d’agression menée par le Rwanda et ses supplétifs du M23.
« Vouloir marchander ou s’opposer à une intervention humanitaire urgente en faveur de nos compatriotes est non seulement un déni, mais aussi une autre preuve de la barbarie et du cynisme de ceux qui gouvernent par crimes », a ajouté Muyaya, dans une déclaration ferme.
Le ministre a également indiqué que les déplacés congolais réfugiés au Burundi pourront recevoir de l’aide humanitaire via l’aéroport de Bujumbura, preuve de la coordination régionale en cours pour répondre à l’urgence humanitaire.
« À Paris comme à Bruxelles, notre voix a été clairement portée et surtout entendue. Une voix qui demande la vérité, la justice et la paix, une paix durable », a conclu Patrick Muyaya, réaffirmant la détermination du gouvernement congolais à défendre la souveraineté nationale et à protéger les populations du Kivu, victimes d’une guerre imposée.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
