Connect with us

À la Une

RDC/Nord-Kivu : le FCC Robert Seninga Habinchuti élu président de l’Assemblée provinciale

Published

on

C’est à l’issue des élections organisées par le bureau provisoire de cette assemblée, ce lundi 14 mai dans la salle des plénières à la BDGEL (Banque de Développement des Etats des Grands-Lacs), Robert Seninga s’est fait élire président du bureau définitif de cette institution. Tous les 48 députés ont pris part à ces élections, avec une forte présence de grandes personnalités des partis politiques, surtout du FCC venues de Kinshasa, des militants et de la population curieuse venus de Goma et même de l’intérieur de la province.

Ce réélu du territoire de Masisi est du parti politique UCP, membre du FCC, a battu son principal challenger Emmanuel Muhozi Habimana avec 32 voix contre 15 et une seulement de Bonaventure Shirimpuhwe.

A la vice-présidence, les députés Jean-Paul Lumbululu, indépendant et Aisé Kambale Kanendu de l’ADFC-A se sont quittés dos à dos avec 24 voix. Alors qu’un deuxième tour était attendu, suite à une motion incidentielle du député Prince Kihangi Kyamwami, le président provisoire, Pierre Pay Pay Wasakasygie, a procédé à la nomination de Jean-Paul Lumbulumbu Muthanava à ce poste.

Au niveau du rapporteur, Adèle Bazizane, indépendante, a été élue au détriment de Prince Kihangi Kyamwami, pendant que Romain Kaurwa de ADD est passé comme rapporteur adjoint, d’autant plus que candidat unique.

Enfin, Kakule Saasita de MS a échoué devant Alain Kasereka Siwako (indépendant) 17 contre 31 voix.

Le nouveau président de l’assemblée provincial du Nord-Kivu a, au sortir de cette plénière, remercié les députés provinciaux qui l’ont élu avant de promettre qu’il travaillera pour le retour de la paix dans sa province. « Je suis joyeux de mon élection à la tête de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu et je vais travailler en franche collaboration avec tous les élus dans la recherche de la paix. Je veux mettre aussi toute mon énergie pour faire respecter la loi », a dit en souriant le désormais Speaker de cet organe délibérant du Nord-Kivu, Robert Seninga Habinchuti.

Notons que c’est ce bureau nouvellement élu qui va organiser les élections des sénateurs, sauf changement de dernière minute, le samedi 18 mai, ainsi que le scrutin du gouverneur et de son adjoint à la fin de ce mois.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change

Published

on

La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.

Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale

Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.

Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”

Des considérations réglementaires et diplomatiques

La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.

Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.

Une demande limitée et des défis pratiques

La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.

Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”

Une approche pragmatique pour l’avenir

La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.

Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.

Claudine N. I.


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte