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RDC : Mvunzi Meya, la mine d’or pour le gouvernement Ilunkamba aux affaires coutumières

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Le ministre délégué à l’Intérieur et Sécurité en charge des affaires coutumières, le jeune Eyrolles-Michel Mvunzi Meya est une aubaine pour le gouvernement congolais. Sa nomination à ce poste est perçue, par ceux qui connaissent ce Kwangolais, comme un début de prise de conscience pour la RDC et une preuve d’engagement du président de la République à changer le pays.

Mvunzi Meya est un jeune de Kenge. Il draine une expérience politique déjà enrichissante.
Licencié en Droit de l’Université de Kinshasa, il est surtout un expertx en fiscalité et en décentralisation, ses domaines de prédilection.

Il a bénéficié d’une formation éclectique en politique active, auprès des maîtres de la scène politique congolaise, notamment le professeur Théophile Mbemba Fundu et le député Mboso Nkodiapwanga. Ce rapprochement avec les grands de la scène politique lui a permis de se faire une idée nette sur le secteur de la politique active.

Fort de l’observation des problèmes sociaux en RDC et plus particulièrement au Kwango, sa province, Mvunzi Meya a pris la résolution de faire la politique et changer les choses dans cette partie du pays.

Selon lui, en effet, il fallait politiser les masses populaires et dépolitiser l’administration publique au niveau de la province. La clochardisation de la population le préoccupe au plus haut point.

_*Combattant du renouvellement de la classe politique*_

Membre de « Zibula Meso Asbl », Mvunzi Meya est l’un de ces jeunes qui sont convaincus qu’il était temps de changer la classe politique du Kwango pour permettre à la population de vivre une nouvelle ère.

Pour lui, en effet, la population du Kwango a toujours manqué des représentants dans les sphères de prise des décisions publiques. Ce qui, à ses yeux, justifie la non-prise en compte de cette province par les pouvoirs publics dans le cadre de l’exécution des budgets de l’Etat depuis 2001. Le credo de Mvunzi Meya est que le rôle du parlementaire soit repensé dans son contexte actuel : « Le travail du député ne consiste pas seulement à voter les lois, mais aussi à influencer l’exécution de ces lois en faveur de la population qu’il représente », a-t-il confié plus tôt à CONGOPROFOND.NET.

Mvunzi Meya est un partisan farouche des bilans. Son discours sur la redevabilité des mandataires du peuple a été perçu comme une attaque envers ceux qui n’ont pas voulu voir les Kwangolais informés sur les faits politiques. « Ma vision est donc de voir la province du Kwango décoller et les Congolais vivre heureux », a-t-il confié au journaliste Martinez Ngyaluka, Editeur du journal Le Mandat, à l’issue de son élection à la députation nationale.

Mvunzi Meya a fait ses preuves par une brillante élection aux législatives nationales de décembre 2018. Il est le meilleur élu de la circonscription électorale de Kenge territoire. De loin plus haut que ses challengers pourtant expérimentés dans le domaine.

Son parti politique, le Renovac, s’impose en même temps comme première force politique au Kwango, avec trois députés à l’assemblée provinciale (sur un total de 21 membres) et une forte mobilisation pour l’adhésion au parti dont le sénateur André Kimbuta est autorité morale.

Pour ceux qui l’ont vu monter et haranguer la base, Mvunzi Meya est élu député national sans surprise.

Pour sa communication, Mvunzi Meya a puisé dans la sagesse populaire. Ses discours ont été axés sur les proverbes et les réalités de la base. La fable de l’amitié du crapaud et la foudre (« yha Nzasi ye yha Kiula) était en fait une allégorie de la politique entre les membres de la vieille classe politique et la population kwangolaise. Mvunzi Meya n’avait pourtant rien inventé ; mais il y a mis du sien et a captivé les masses populaires qui ont épousé ses idées.

Mvunzi Meya se dit contre les élus qui se comportent comme la Foudre de sa fable (Yha Nzasi) : « il faut qu’il y ait un vrai lien entre la base et son élu, comme une mère avec son fils à travers le cordon ombilical », a-t-il au journal Le Mandat. « C’est ce qui arrive rarement pour les gens qui se font élire chez nous », déplore-t-il.

_*L’ami de la coutume et le sauveur de la tradition*_

Sa nomination au ministère délégué de l’Intérieur chargé des Affaires Coutumières se veut une preuve que le Premier ministre Ilunga Ilunkamba a eu le temps de scruter les personnes concernées.

En effet, selon le témoignage d’une source basée à Kenge, fief de l’heureux nominé, Mvunzi Meya convient à ce poste. Fils d’une famille réputée pour sa sagesse et issu d’un milieu qui a excellé en conflits coutumiers, il y a à espérer que le nouveau membre du gouvernement est le mieux placé pour notamment remettre de l’ordre dans ce secteur.

Originaire de l’espace Lunda, dont certains coins sont en proie à des conflits d’intérêt coutumier, le nouveau ministre aura surtout à redorer l’image de l’autorité traditionnelle et aider l’Etat à regagner sa place dans le concert des affaires qui ne relèvent pas de ses compétences. Ainsi, le gouvernement congolais aura mis fin à la politisation de la tradition et de la coutume.

Émile Yimbu/CONGOPROFOND.NET


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Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23

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Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.

Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.

Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.

Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.

Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.

Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.

Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.

Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.

Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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