À la Une
RDC/Mbuji-Mayi : le directeur de la prison centrale suspendu pour outrage au chef de l’État et détournement de ration

Le directeur de la prison centrale de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), Pascal Zahera Munganga, a été suspendu par le gouverneur de province.
C’est par la décision du gouverneur contenue dans un arrêté signé samedi 11 janvier que le gardien de cette maison carcérale a été notifié.
Deux faits lui sont imputés dont l’outrage au Chef de l’Etat et le détournement de la ration alimentaire des détenus.
L’ouverture d’une action disciplinaire contre lui a également été évoquée par l’arrêté du gouverneur.
Il lui est également reproché d’invectiver à maintes reprises les détenus de cette maison carcérale, pour n’avoir pas voté un des candidats présidents de la République, lors des élections de décembre 2018 que l’incriminé a rejeté en bloc.
Bien avant cette sanction, Pascal Zahera avait été entendu sur procès-verbal pendant quelques jours à l’Agence nationale des renseignements (ANR), apprend-on par la radio Okapi.
La durée de sa suspension n’est pas connue et c’est le secrétaire de cette maison carcérale qui est chargé d’en assumer l’intérim.
Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Présidentielle 2023 : Coup de théâtre, Fayulu se remet dans la course !
Dans une adresse faite dans la soirée de ce lundi 25 septembre à Kinshasa, l’opposant Martin Fayulu Madidi, président de l’ECIDE, a fait savoir sa décision de rejoindre le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo, en portant la lutte des églises catholiques et protestantes.
D’entrée de jeu, Martin Fayulu a jeté des fleurs aux confessions religieuses et à certains partenaires internationaux pour leur dévouement dans la bataille pour des élections libres, transparentes et crédibles. Ainsi, il a entendu entendu leur appel et celui du peuple congolais. » Les Congolais espèrent un processus électoral qui va sauver la patrie en danger », a-t-il appuyé.
« Congolaise et Congolais, surtout ne minimisons pas les enjeux des élections constitutionnellement prévues pour la fin de cette année 2023. Toutes les stratégies que développent Félix Tshisekedi et ses acolytes n’ont en réalité qu’un seul but: vider de son sens cette expression qui hante leurs consciences depuis 2018, à savoir , la vérité des urnes », a-t-il lancé.
Puis d’ajouter : « Les chefs des confessions religieuses et particulièrement la CENCO ainsi que les autorités de l’église du Christ au Congo ont compris que ce qui couve dans notre pays, c’est un chaos général aux conséquences apocalyptiques. Ils ont demandé l’audit externe du fichier électoral, ils ont proposé l’audit citoyen du fichier électoral et ils appellent à l’inclusivité du processus électoral, à la proclamation des résultats bureau par bureau afin de rectifier des erreurs du passé et consolider la jeune démocratie congolaise ».
Convaincu que le peuple congolais place un immense espoir dans un nouveau cycle électoral et dans le fait que son choix soit respecté, cette fois-ci, il ne pouvait pas laisser cette bataille des chefs spirituels se diluer dans le flux médiatique sans lui donner plus de relief.
Tout en rappelant que cinq ans après les élections de 2018, la RDC va très mal, Martin Fayulu a, cependant, décidé de conseiller le président Félix Tshisekedi de prendre la mesure de la gravité de la situation et d’arrêter de jouer avec le feu. « Le moment vous est venu de regarder en face la vraie nature des souffrances que vous infligez au peuple congolais, car on ne joue pas impunément et trop longtemps avec un peuple et son destin », a-t-il alerté.
Puis de conclure: » Toutes les magouilles politiques et toutes les démagogies sont appelées un jour ou l’autre à se briser devant la colère populaire et le sursaut patriotique du peuple ».
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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