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RDC/Masisi : 577 civils tués et 221.730 personnes déplacées entre janvier et juin 2019

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1.590 incidents de protection ont été signalés dans le Territoire de Masisi dont 577 civils y ont perdu la vie et 221.730 personnes déplacérs entre janvier et juin 2019. C’est le contenu du dernier rapport publié le 3 août par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

20% de ces personnes (environ 45.500) vivent dans 12 sites des déplacés et les 80% dans des sites spontanés qui existent au sein des familles d’accueil.

Fixés au 25 mai 2019, ces chiffres sont donnés par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA),  qui cite la Commission mouvements de population provinciale.

Ce rapport note que plus de 560 maisons ont été pillées et les cas de viols sont en augmentation.

“Plus de 3 000 élèves sont privés de scolarité du fait qu’au moins 25 écoles ne fonctionnent plus suite aux affrontements récurrents entre les groupes armés,” peut-on lire dans ce rapport d’OCHA.

La choléra fait aussi partie des problèmes qui aggrave la situation humanitaire dans le territoire de Masisi.

« Depuis le début de l’année, 82 cas ont été rapportés dans les zones de santé de Masisi et Kirotshe.
Le plus grand nombre de cas est généralement enregistré dans la saison sèche, entre les mois de juin et août, en raison de la pénurie d’eau », a ajouté l’agence onusienne.

Un paradoxe s’est installé entre le taux élevé de l’insécurité et la présence des humanitaires sur terrain.

« Tandis que l’insécurité persiste, entraînant de besoins humanitaires continus et croissants, la taille de la communauté humanitaire dans la zone s’est réduite drastiquement », déclare OCHA.

Et de poursuivre:

“Si en mars 2017, explique l’agence, le nombre d’acteurs humanitaires dans le territoire de Masisi s’élevait à 73, deux ans après, celui-ci est passé à 28 ; soit une réduction de 62% ”

“La réduction des ressources financières et la multiplication des crises sévissant dans d’autres provinces sont les principales raisons de cette forte baisse. Une telle baisse a un impact direct sur la vulnérabilité de la population,” conclut le rapport.

La presence des plusieurs groupes armés impliquant toutes les communautés seraient la cause primordiale des violences sur ce territoire situé à l’Est de la RDC.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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Corruption électorale en RDC : Renforcer les mécanismes de contrôle et encourager la population à dénoncer 

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Les autorités politiques nationales sont appelées, au cours d’une conférence tenue, ce jeudi 25 avril 2024, au Centre Culturel Boboto, dans la commune de Gombe, à faire preuve des vrais modèles à l’égard de la population qu’elles gouvernent. Organisé par nos confrères d’ACTUALITE.CD, et échange s’est appesanti sur le thème: “Corruption électorale : quel avenir pour la démocratie en RDC ?”.

Tour à tour, les intervenants ont éclairé l’assistance sur l’impact de la corruption électorale et ses conséquences dans un État démocratique. Ils ont aussi présenté quelques mécanismes pour mettre sensiblement fin à son effectivité.

« La corruption est avant tout liée aux attitudes et comportement d’une société qui conçoit le pouvoir comme canal des avantages matériels et financiers. Et donc, la corruption électorale est le fait pour un candidat d’influencer l’électeur moyennant un présent, afin de perturber l’intégrité et la sincérité de son vote », a déclaré Germain Kuna, professeur des Sciences Politiques à l’Université de Kinshasa.

En définitive, le professeur Germain Kuna soutient qu’il faudrait sensibiliser la population qui cède facilement devant les matériels à cause de la conjoncture, reformer le système d’éducation nationale en instaurant des enseignements qui sensibilisent contre la corruption, dépersonnaliser les leaders d’opinions et les regroupements politiques.

De son côté, Rodrigue Ramazani, avocat à la Cour d’appel de Matete, appuie que la RDC se trouve dans un contexte électoral où la corruption ne se limite pas que dans le duel entre candidat et électeur mais touche aux institutions dont la légitimité est remise en cause.

“Le problème n’est pas l’homme congolais mais l’exemplarité des autorités politiques qui dénaturalisent le processus électoral… La population congolaise devrait élire les candidats ayant des projets de société”, a-t-il martelé.

Dans la foulée, il a été relevé qu’il faudrait :

– Renforcer la transparence électorale et les mécanismes de contrôle ;

– Avoir un modèle de gouvernance comme socle de l’éthique politique ;

– Encourager la population à dénoncer tout acte de corruption électorale.

Exaucé Kaya et Olivia Liaki (stagiaire/UCC)/CONGOPROFOND.NET


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