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RDC: Les 7 points du programme « Koffi Olomide » en tant qu’ambassadeur de la culture congolaise

Ce samedi 12 mars, la salle de promotion de l’Academie des Beaux Arts a servi de cadre à la présentation du programme de l’artiste chanteur congolais Koffi Olomide de sa première année comme ambassadeur de la culture congolaise.
Ce programme débute le 15 avril et va s’étendre tout au long de l’année, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur de la RDC.
Voici les 7 points du programme de l’artiste Koffi Olomide en tant que ambassadeur de la culture congolaise tels que parvenus à notre redaction par sa cellule de communication:
Premièrement, à l’occasion de la journée mondiale des arts qui aura lieu ce 15 avril, l’Ambassadeur de la Culture Congolaise se rendra au musée de Tervuren, en Belgique, qui regorge une collection de 8 000 instruments de musique congolais.
Koffi Olomide a aussi lancé un message aux artistes chanteurs Gims et Dadju Djuna, aussi ambassadeurs de la culture congolaise, d’être présents pour l’accompagner.
Koffi Olomide va donner une conférence afin de plaider pour la cause de la RDC, en ce qui concerne la restitution de ces instruments de musique spoliés pendant la colonisation. Ça sera le jour d’après, soit le 16 avril, toujours à Bruxelles.
L’artiste indique que cela permettra aux enfants congolais d’apprendre l’histoire de la musique.
Il a demandé à l’Etat belge de construire à Kinshasa, un musée de la musique congolaise, à ses frais en guise de dédommagement pour les préjudices de la colonisation liés à ces œuvres.
Le patron de Quartier Latin International plaide aussi pour que la rumba soit enseignée à l’école.
Comme deuxième point, le Grand Mopao compte organiser un symposium sur le livre scolaire et parascolaire de l’histoire de la rumba.
« Le lieu choisi est la faculté des lettres de l’Université de Kinshasa, au département des sciences historiques, » indique son service de communication.
Le troisième point est la rencontre des monuments vivants de la rumba. Il se tiendra le 24 avril, à l’occasion de la commémoration du sixième anniversaire du décès de Papa Wemba.
En ses nouvelles qualités d’ambassadeur culturel, Koffi Olomide veut militer pour toutes les valeurs culturelles de la RDC.
Koffi Olomide de son vrai nom « Antoine Agbepa » a également annoncé son idée de faire créer un panthéon où seront inscrites les plus grandes figures de la Culture congolaise, comme celà est le cas dans certains pays.
Des experts de la musique seront sélectionnés pour désigner 10 légendes qui seront inscrites à ce panthéon pour la première année.
Toujours dans le même ordre idées, le Rambo de la musique congolaise a annoncé qu’il va déposer au parlement une proposition de loi portant création de la journée nationale de la Rumba.
Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.
Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.
Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.
Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.
« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.
« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.
Une question de souveraineté et de dignité nationale
Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.
La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.
En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET