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RDC : le rôle des femmes dans la prévention du recrutement et l’utilisation d’enfants soldats

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L’institut Dallaire pour les enfants, la paix et la sécurité a organisé, ce jeudi 18 novembre 2021, avec le soutien de l’ambassade du Canada en RDC, une conférence de haut niveau sur le rôle des femmes dans la prévention du recrutement et de l’utilisation d’enfants comme soldat.

La cérémonie d’ouverture a eu mercredi à l’hôtel Sultani en présence des décideurs politiques, des femmes leaders de la Société civile, des représentants des organisations des femmes et des jeunes, des hauts dirigeants des Forces armées congolaises ainsi que plusieurs corps diplomatiques accrédités en RDC. Au total 40 participants dont 20 du service de sécurité et 20 des associations féminines.

L’objectif majeure de cette conférence de grande envergure est de permettre notamment à toutes les parties prenantes à cette journée de réfléchir sur cette question cruciale mais également tisser des liens pour établir des bases de collaboration dans le but de prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les conflits armés, susciter davantage l’attention de la femme dans le rôle qu’elle devra jouer afin de rééquilibrer les forces et faire partie désormais de la solution dans un domaine qui a trop souvent échoué dans le passé, comme l’a si bien rappelé l’ambassadeur du Canada en RDC, Benoît- Pierre Laramée.

Pour ce diplomate canadien, les femmes ont un grand rôle à jouer dans la lutte contre le recrutement d’enfants soldats, ainsi elles savent préserver le climat de paix. Malheureusement, elles sont souvent exclues dans le processus de résolution des conflits.

Annie Bambe du Forum pour les droits des enfants au Congo et présidente de la coalition Beijing +25 RDC estime qu’à l’issue de cette conférence qu’il soit créé un cadre d’échange entre toutes les parties prenantes afin de poursuivre des discussions pour trouver des solutions à ce fléau car elles sont toutes impliquées. « la femme entant que mère est gardienne, joue un rôle majeur dans la protection de la famille. Il faut qu’elle soit outillée et renforcée pour qu’elle joue un rôle de manière professionnelle car ce qu’elle fait est inné », conclut-elle.

Après les travaux en groupes, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants à savoir, identifier et documenter les associations féminines sur toute l’étendue de la RDC ; faire la cartographie des associations des femmes et des différents groupes armés ; renforcer les capacités des membres des organisations féminines ; accompagner ces structures ; sensibiliser les communautés ; mener les plaidoyers auprès des autorités politico- administrative, renouer les relations de confiance entre les militaires et les civils enfin que les FARDC, à travers le SECAS, accompagnent les organisations féminines dans leur différentes sensibilisation.

Pour l’officier de liaison de l’Institut Dallaire, Arsène Mukendi, des avancées ont été notées quant à la participation des femmes dans le processus de consolidation de la paix, soit une augmentation de 35%, mais beaucoup reste à faire afin de prévenir ce fléau qui met en danger la vie des enfants .
Chaque partie prenantes a un rôle à jouer afin de prévenir et lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats par des groupes armés.

Elda Along / Congoprofond.net


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Restitution des travaux sur l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le Développement en RDC : Un appel à une synergie pour le développement du pays

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La République démocratique du Congo a participé à l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (AADPD + 10), qui s’est tenu à Lusaka, en Zambie, du 7 au 10 novembre 2023. Cet événement fait suite à la Conférence régionale sur la population et le développement qui s’est tenue en 2013, dans le but d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), adopté au Caire, en Égypte, en 1994.

Dans ce contexte, la restitution des travaux de Lusaka aux parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba a été organisée le mardi 9 avril 2024 au siège du PNUD à Kinshasa. Les échanges ont réuni plusieurs parties prenantes, notamment le gouvernement à travers le ministère du Plan, la société civile et les partenaires. Ils ont été informés des revues continentales et nationales relatives à cette question, ainsi que des progrès réalisés, des défis persistants et des opportunités pour promouvoir les droits humains, l’éducation et la santé sexuelle et reproductive pour tous, en vue de favoriser le développement du pays.

À l’issue de ces discussions, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent notamment sur les mécanismes visant à maintenir les filles dans le système scolaire, la prise en charge des femmes vulnérables dans le processus de planification du développement, le renforcement et le financement du système statistique, l’organisation rapide d’un recensement général pour permettre au pays d’élaborer un plan de développement adapté à ses réalités, ainsi que le renforcement du partenariat tant au niveau mondial que national pour une approche intersectorielle. Il a également été souligné l’importance de garantir la participation et l’implication des jeunes dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement, ainsi que la mise en place d’une éducation sexuelle complète dans la planification.

La représentante du ministère du Plan a salué des échanges enrichissants, soulignant qu’il est impossible d’atteindre le développement sans une synergie entre toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, la société civile et les partenaires. Elle a déclaré : “Il s’agissait d’échanges enrichissants concernant les six piliers de la Déclaration d’Addis-Abeba”.

Par ailleurs, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé que la RDC avait élaboré son rapport d’évaluation en août 2023 avec le soutien de son agence. Elle a déclaré : “Comme d’autres pays africains, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la République démocratique du Congo a élaboré en août 2023 son rapport d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement. Lors de cette session d’aujourd’hui, nous aurons l’occasion de présenter le rapport national d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba, dix ans après, en RDC, et également d’échanger des idées, de partager des expériences et d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour progresser vers la réalisation des objectifs de la Déclaration d’Addis-Abeba en RDC”.

Il convient de noter qu’en Afrique, la CIPD s’est appuyée sur l’examen décennal de la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (DAAPD), qui comprend le Programme d’Action de la CIPD pour le continent.

Ben Kapajika/ Congoprofond.net


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