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RDC : l’Assemblée nationale déclare irrégulière la saisine de Pwela au Conseil d’Etat

Les députés nationaux ont, au cours de la plénière tenue ce lundi 09 novembre 2020, désapprouvé la démarche du député national Albert Fabrice Pwela. Celui-ci a saisit le Conseil d’État aux fins d’obtenir la démission du bureau Jeanine Mabunda pour n’avoir pas présenté le rapport de l’exécution du budget de l’institution dans le délai, conformément à l’article 139 alinéa 6 du règlement intérieur de la chambre basse du Parlement.
Prenant la parole dans le cadre d’une motion soulevée, le député national Lumeya a fait observé que la démarche de Fabrice Pwela d’accuser le bureau devant le Conseil d’État était nulle et de nul effet, car opérée en violation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Ensuite, la plénière a directement voté sur place une résolution déclarant irrégulière cette saisine du Conseil d’État par un député en lieu et place de la plénière comme stipulé dans l’arsenal juridique de la chambre basse du Parlement.
Rappelons-le, c’est depuis le mois de juillet qu’Albert Fabrice Pwela avait demandé au bureau de l’Assemblée nationale de mettre à la disposition de la plénière, comme l’exige le règlement intérieur, le rapport financier de sa gestion. Face ce qu’il a qualifié de comportement d’indifférence, il avait décidé de saisir le Conseil d’État. Invité le samedi 7 novembre 2020 par la Commission des sages de l’Assemblée nationale, l’élu de Matadi a refusé de retirer sa plainte. Pour lui, le bureau Mabunda est réputé démissionnaire pour violation du règlement intérieur.
MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET
Santé
Journée mondiale de lutte contre le paludisme : Nouvel appel à l’action et à la solidarité

Ce 25 avril 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée sous le thème « Le paludisme prend fin avec nous : réinventer, réimaginer, raviver », le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a posé un acte symbolique fort : la remise de moustiquaires imprégnées aux femmes enceintes, un des groupes les plus vulnérables face à cette maladie.
Représentant le ministre, son chef de cabinet a livré un message à la fois sobre et mobilisateur : «Aujourd’hui, nous nous réunissons pour célébrer la journée mondiale de paludisme, une maladie qui transcende les frontières et touche nos communautés malgré les progrès scientifiques et les campagnes de sensibilisation menées contre cette maladie évitable et traitable, surtout pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes »
Il a insisté sur la portée de cette journée :
«« Ce 25 avril est plus qu’une date sur le calendrier, c’est un rappel puissant que nous avons le pouvoir d’agir et de transformer les réalités de milliers de personnes. » Cette déclaration souligne l’urgence de l’engagement collectif et la nécessité d’intensifier les efforts pour éradiquer le paludisme.
Un appel à la responsabilité collective, alors que le paludisme reste l’une des premières causes de mortalité dans de nombreuses régions d’Afrique.
Pendant la visite des stands, les représentants d’Impact Santé Afrique (ISA), une Organisation Non Gouvernementale africaine basée au Cameroun et dirigée par des jeunes femmes, ont présenté le rôle essentiel de leur organisation. Spécialisée dans le plaidoyer et la communication stratégique, ISA a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration de la santé des populations. Grâce à leurs initiatives, ils mobilisent des ressources et sensibilisent les communautés sur les bonnes pratiques de santé, renforçant ainsi l’accès aux soins et le bien-être général.
En cette journée mondiale, l’heure est à la mobilisation générale. Le paludisme peut être vaincu, mais cela nécessite une volonté politique, des ressources, et surtout, des gestes simples mais essentiels-comme celui d’offrir une moustiquaire.
Désiré Rex Owamba / CONGOPROFOND.NET