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RDC : la 4e conférence minière prévue du 14 au 16 décembre à Kisangani
La 4e édition de la conférence minière de la République démocratique du Congo se tiendra, du 14 au 16 décembre 2020, à Kisangani, Chef-lieu de la province de Tshopo, sur initiative du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. Ceci ressort d’une réunion présidée le vendredi 6 novembre par Willy Kitobo Samsoni, ministre des Mines, et le comité de suivi de la conférence minière.
Au cours de cette réunion tenue sous la houlette de Willy Kitobo Samsoni, les termes de référence, le programme des travaux et le budget prévisionnel de cette manifestation ont été validés. Dans son mot, le patron national des mines a rappelé que la conférence minière est un cadre de réflexion et de débats d’idées et d’échange d’informations entre les représentants de l’Etat, les entreprises minières, la Société civile, tous les partenaires du secteur minier et même les communautés locales impactées par l’activité minière.
« Cette quatrième conférence se penchera sur les grandes questions qui se posent dans le secteur de l’exploitation minière artisanale. Le thème principal retenu est l’exploitation minière artisanale responsable, éthique et durable en RDC, à la lumière du Code minier et des normes internationales : Etat des lieux, défis et perspectives », a-t-il fait savoir devant ses interlocuteurs.
À l’en croire, les objectifs recherchés par l’organisation de cette conférence sont le renforcement de la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur minier artisanal, l’assainissement du secteur minier artisanal et particulièrement celui des substances minérales stratégiques qu’il faut rendre plus responsable.
De cette conférence, les organisateurs espèrent proposer des stratégies et mécanismes permettant d’atteindre ces objectifs.
Rappelons-le, les 3 premières conférences tenues à Lubumbashi, à Goma et à Kolwezi s’étaient plus penchées sur les questions de la transparence et la bonne gouvernance, la gestion durable des ressources minérales.
MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET
Santé
Conakry : Le Dialogue Africain sur les Droits Sexuels et Reproductifs trace la voie d’une Afrique francophone unie et engagée
Du 21 au 23 octobre 2025, la ville a accueilli la 3ème édition du Dialogue Africain sur les Droits et la Santé Sexuelle et Reproductive (DASAF), un rendez-vous désormais incontournable pour les acteurs et actrices engagés en faveur de la justice reproductive et de l’autonomie corporelle sur le continent.
Placée sous le thème « Unifier nos voix et s’engager pour des choix reproductifs en Afrique francophone », cette édition a réuni des militantes, experts, journalistes, et représentants d’organisations venus de divers pays d’Afrique francophone. Trois jours d’échanges intenses, rythmés par des panels inspirants, des ateliers d’innovation et des espaces de réflexion sur les stratégies à adopter pour promouvoir les droits sexuels et reproductifs.
« Ce dialogue est une preuve vivante que la solidarité francophone peut être un moteur de transformation sociale », a souligné un participant enthousiaste.
Une innovation saluée : la plateforme “Obook”
L’un des moments marquants de cette édition fut le lancement officiel d’Obook, une plateforme numérique sécurisée conçue pour faciliter la collaboration et le partage d’expériences entre membres du Mouvement ODAS.
Cette innovation, présentée comme un levier stratégique, devrait permettre de pérenniser les actions collectives et de renforcer les synergies régionales. La Task Force Médias DSSR Afrique Francophone a qualifié cette initiative de « pas décisif vers une meilleure coordination des efforts pour la justice reproductive ».
Un engagement qui se renforce
Dans un communiqué publié le 29 octobre, la Task Force Médias DSSR a salué la qualité de l’organisation et la richesse des thématiques abordées. Elle a réitéré son soutien indéfectible au Centre ODAS, initiateur du forum, tout en renouvelant son engagement à promouvoir une communication éthique, inclusive et mobilisatrice autour des DSSR.
« Nous restons pleinement engagés aux côtés du mouvement pour l’autonomie corporelle en Afrique francophone », a déclaré Benn Michodigni, coordinateur de la Task Force.
Porté par une dynamique collective, le DASAF 2025 aura confirmé que l’Afrique francophone avance, pas à pas, vers une reconnaissance pleine et entière des droits sexuels et reproductifs, un combat qui ne se mène plus en silence, mais désormais en réseau, en solidarité et en confiance.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
