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RDC: la recette IRDH pour mettre fin aux vols organisés des salaires

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Les chercheurs en droits humains, des travailleurs des entreprises publiques, des retraités, des agents et fonctionnaires de l’Etat, se sont réunis au siège de l’IRDH, dans le but d’analyser le programme d’urgence pour les 100 premiers jours du Chef de l’Etat, Monsieur TSHISEKEDI TSHILOMBO Felix-Antoine, en rapport avec l’endémie du vol systématique des salaires, de la corruption et de l’impunité des présumés auteurs.

Afin d’assurer un suivi régulier de leur démarche, ils ont créé la Coalition pour les Droits sociaux et Services Publics (CDSP).

Les participants estiment que parmi les actions sectorielles, la rubrique réservée à la JUSTICE qui se manifeste par la lutte contre la corruption devrait être mise en exergue et chiffrée conséquemment, dans « le programme d’urgence pour les 100 premiers jours du Chef de l’Etat ». Ce questionnement est au centre du malaise social tel que souligné par des centaines d’organisations de la société civile, des bénéficiaires des services publics, ainsi que des travailleurs, agents et fonctionnaires de l’Etat, pourvoyeurs desdits services.

A l’analyse dudit programme, il se dégage que le Président n’a pas rencontré le DEGRE DE GRAVITE du fléau dénoncé depuis plusieurs années et en cours d’exécution par des hauts cadres de l’Etat, notamment dans des entreprises du portefeuille de l’Etat, des régies financières, de l’Administration Publique et leurs partenaires de la chaîne d’approvisionnement des biens et services.

La politique consistant à violer systématiquement des droits économiques et sociaux des travailleurs, agents et fonctionnaires de l’Etat est solidement assise sur deux piliers en béton que sont : La CORRUPTION et l’IMPUNITE.

En effet, des hauts cadres, à l’instar des Présidents des Conseils d’Administration (PCA), Administrateurs Directeurs Généraux (ADG) et Directeurs Généraux (DG), abusent régulièrement de la chaîne de commandement, en ordonnant des soustractions frauduleuses des sommes d’argent destinées à la paie des salaires.

Des pratiques illicites ci-dessus ont de l’ampleur inquiétante à la Société Nationale des Chemins des Fers (SNCC) où, même des cas de pensionnés ayant obtenu des décisions judiciaires irrévocables exigeant à l’entreprise de leur octroyer des droits et indemnités, sont superbement ignorées.

Les PCA et ADG de la GECAMINES contraignent à la disette leurs propres agents ainsi que ceux de la Société Générale de Télécommunication (SOGETEL) dont la GECAMINES est actionnaire unique et principale consommatrice des services de télécommunication.

La créance viagère des agents SOGETEL reconnue par l’administration de la GECAMINES est ignorée par les deux dirigeants.

L’Administrateur Directeur Général (ADG) de la Société de Développement Industriel et Minier du Congo (SODIMICO) est aussi accusé de dilapider des revenus des «partenariats», au détriment des salaires du personnel de l’entreprise.

A la Société Congolaise des Postes et Télécommunications (SCPT), en dépit de l’interdiction de nomination et mise en place des agents en cette période transitoire, le DG déstabilise, à partir de Kinshasa, la Direction provinciale, afin de se rassurer l’accès aux finances locales.

Toutes ces pratiques illégales persistent, d’une part, à cause de l’impunité administrative que les PCA, ADG et DG garantissent à leurs complices internes.

De l’autre, les cours et tribunaux et les parquets y rattachés, assurent l’impunité judiciaire des dirigeants. Les parquets et autres services habilités n’enquêtent pas sur des dénonciations d’abus des droits économiques et sociaux.

LES PARTICIPANTS RECOMMANDENT :

Au Président de la République, de mettre à la disposition de la Justice, plus de moyens logistiques et humains, afin de combattre le fléau de vol organisé des salaires, entretenu par des dirigeants des entreprises publiques et hauts cadres de l’Administration publique. Ce drame est plus dangereux que le virus d’EBOLA et tue plus de gens que le SIDA ;

Au Procureur Général de la République (PGR), d’initier des enquêtes sur des cas de vol des fonds devant servir à payer des salaires, et traduire les présumés auteurs devant des juges compétents ;

Aux victimes, de se mobiliser pacifiquement et en masse devant leurs dirigeants, pendant tous les 100 jours, jusqu’à obtenir gain de cause.

Sans attendre des instructions du nouveau Président, il y a lieu que le PCA et l’ADG de la GECAMINES, les DG de la SNCC, de la SOGETEL et de la SCPT, ainsi que l’ADG de la SODIMICO s’investissent à rentrer dans la normalité, en examinant urgemment des dossiers relatifs aux rentes des pensions, salaires dus au personnel, aux décisions judiciaires devenues inattaquables et autres plaintes des travailleurs.

CONGOPROFOND.NET


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Politique

Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège

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Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.

Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.

Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.

Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.

Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.

« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.

Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.

Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.

Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.

Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.

Rédaction


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