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RDC : la ministre Yolande EBONGO vers la porte de sortie du gouvernement Sylvestre Ilunga

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Décidément rien ne va pour la ministre de la Fonction Publique Yolande EBONGO BOSONGO qui durant ces trois jours a tenté de jouer aux apprentis sorciers après son arrêté du 16 avril 2020 de mise en place et affectation des secrétaires généraux au sein de l’administration publique.

La première contestation venue du cabinet du Chef de l’Etat est signée Désiré Casimir Eberande Kolongele.

Sur instruction du président Félix Tshisekedi dont il est le directeur de cabinet adjoint, le Prof. Dr Désiré Casimir Eberande, a invité la ministre de la Fonction publique à reporter son arrêté portant mise en place et affectation des secrétaires généraux de l’administration publique.

“Il ressort de sa lecture et des éléments à notre possession que le dit arrêté n’a pas respecté scrupuleusement les prescrits de l’article 81, alinéa 1er, point 4 de la Constitution de la République Démocratique du Congo ainsi que certaines dispositions légales, notamment celles de l’article 19 de la loi N°16013 du 15 juillet 2016 portant Statut des agents de carrière de services publics…”, dit-il dans sa lettre adressée à ce membre du gouvernement Ilunkamba.

Pour ce, il a simplement demandé à la ministre de la Fonction publique de reporter son arrêté pour préserver la paix sociale au sein de l’administration.

1er acte: elle passe outre l’instruction du dircaba du Chef de l’État

Malgré l’opposition du directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État, Casimir Eberande agissant au nom président Félix Tshisekedi, les secrétaires généraux de l’administration publique ont finalement été notifiés pour leur mise en place.

Dans une correspondance adressée au Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, Madame la ministre de la Fonction publique, Yollande EBONGO, a tenté de s’expliquer sur sa témérité.

D’abord, elle a précisé au Premier ministre que son arrêté de mise en place des secrétaires généraux n’est qu’une conséquence logique des nominations au grade de Secrétaire général reprises dans les ordonnances n°18/143 et n°18/143b du 27 décembre 2018( publiées dans le journal officiel) qui lui attribuait, en même temps, en tant que ministre de la Fonction publique, la charge de les exécuter.

La ministre a fait remarquer au Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba également que l’ordonnance proclamant l’état d’urgence sanitaire ne contient « aucune disposition qui interdit l’affectation et la mise en place des secrétaires généraux », contrairement aux propos repris dans la correspondance du dircaba adressée à la ministre.

Dans un autre volet, en ce qui concerne l’argument du directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État relatif au communiqué de la présidence de la République du 25 janvier 2020, la ministre de la Fonction publique estime que « l’avènement du gouvernement de la République vide la substance dudit communiqué».

2e acte: le PM Sylvestre Ilunga intervient dans le dossier

Le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba demande au ministre de la Fonction publique Yollande EBONGO BOSONGO de reporter son arrêté de mise en place et affectation des secrétaires généraux de l’administration publique.

Dans sa correspondance du 30 avril 2020, le 1er ministre dit se référer aux réunions tenues les 27 et 29 avril 2020 au sujet de l’objet sous rubrique, auxquelles vous avez pris part, et afin de préserver la paix sociale au sein de l’administration publique, ” je vous demande de rapporter votre arrêté ministériel repris en concerne et de préparer un dossier à soumettre au conseil des ministres, selon les instructions que je vous ferai parvenir après concertation avec son excellence le président de la République.”

3e acte: plainte contre la ministre et dénonciation des actes des faux en écriture

Dans ce contexte des lettres envoyées et réceptionnées, une plainte a été déposée le jeudi 30 avril auprès du procureur général près la Cour de Cassation à Kinshasa contre la ministre de la fonction publique Yollande EBONGO BOSONGO pour dénonciation des actes des faux en écriture suivant les articles 124 et 125 du code pénal.

Selon Cesar Ilunga Musualuendu, le plaignant, “le président de la République Joseph Kabila avait nommé par ses ordonnances du n°18/143 et n°18/143 B du 27 décembre 2018, la première 47 secrétaires généraux de l’administration publique et par la seconde 25, et conferé la charge de leur execution au ministre de la fonction publique.”

Or dans l’exécution desdites ordonnances, la ministre de la Fonction publique a conferé frauduleusement le titre des secrétaires généraux à 16 personnes non identifiées dans les ordonnances précitées et ce, au préjudice de 28 secrétaires généraux se retrouvant sans affectation dans son arrêté du 16 avril 2020.

D’où, selon le plaignant, Madame Yolande EBONGO tombe sous le coup des articles 124 et 125 du code pénal. Pour ce, il demande des poursuites judiciaires au procureur général près la Cour de Cassation et à la présidente de l’Assemblée nationale des poursuites parlementaires sur cette même question.

4e acte: la capitulation

Dans un communiqué officiel, signé le 30 avril, la ministre de la Fonction publique affirme que son arrêté portant mise en place et affectation des secrétaires généraux de l’administration publique est reporté sur instruction du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Elle précise que les dispositions strictes seront communiquées ultérieurement.

Aux dernières nouvelles, la ministre ne serait plus en odeur de sainteté auprès du chef de l’Etat, du premier ministre et même de l’autorité morale du FCC qui regretterait son approche de confrontation vis-à-vis de la présidence qui est pourtant son partenaire privilégié en lieu et place de la recherche de la paix et de la concorde.

Somme toute, pour bon nombre d’observateurs, les jours de Yolande, Ebongo dans le 1er gouvernement du 5ème président de la RDC sont comptés. Wait and see.

 

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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FAUX : La photo de Mme Alissa KHADIDJA, épouse de l’ancien vice-ministre des Hydrocarbures, Moussa Mondo, avec un visage défiguré n’a pas été prise le jour de sa mort !

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