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RDC : panne à la centrale hydroélectrique de Wau, Masisi plongé dans le noir !
C’est depuis le mercredi 29 avril que le chef-lieu éponyme du territoire de Masisi est dans le noir.
Cela fait suite à la panne technique que connaît la centrale hydroélectrique électronique de WAU. Après 72 heures, les activités dépendant du courant électrique tournent au relenti dans cette partie de la province du Nord-Kivu. C’est presqu’un calme de cimetière qui y règne.
Causée par une forte pluie diluvienne qui s’était abattue depuis le lundi dernier, cette coupure du courant électrique impacte négativement sur certaines activités locales.
La centrale hydroélectrique de Wau
Alerté pour sa part, le président de la société civile noyau de Masisi, David Muisha KASIWA, promet de prendre langue avec le comité chargé du courant et voir comment en trouver solution le plus vite possible.
» Normalement, la population de Masisi est dans le noire pour cause du courant qui manque. Face à l’urgence, nous allons nous asseoir avec le comité du courant pour voir comment décanter la situation. Actuellement à Masisi le courant joue un grand rôle sur les activités quotidiennes qui dépendent de ce dernier. A la population de la commune rurale de Masisi, soyons patients et espérons que tout va se régulariser dans un bref délai », fait savoir David Muisha dans un entretien accordé à CongoProfond.net, ce vendredi 01 mai 2020.
CEDRICK SADIKI MBALA/CONGOPROFOND.NET
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La sous-division Ngaliema 3 et la hiérarchie locale de l’éducation nationale ont organisé, le mercredi dernier, une campagne de civisme patriotique à l’Académie des Sciences et Technologies (ASCITECH). L’événement, placé sous le signe du patriotisme et du civisme conscient, a réuni élèves, enseignants et autorités éducatives autour d’un objectif commun : raviver la flamme patriotique dans le cœur des apprenants.
Un engagement fort pour la jeunesse
Dans un contexte où les valeurs citoyennes tendent parfois à s’éroder, cette initiative vise à renforcer le sentiment d’appartenance nationale chez les élèves. À travers une approche éducative et interactive, les organisateurs ont tenu à rappeler l’importance du civisme dans la construction d’une société harmonieuse et prospère.
Le directeur de la sous-division Ngaliema 3 a insisté sur la nécessité de sensibiliser la jeunesse aux responsabilités qui incombent à chaque citoyen. « Nous devons inculquer aux élèves l’amour de la patrie et le respect des institutions, car ils sont les piliers de la nation de demain », a-t-il déclaré.
Le serment du citoyen au cœur des échanges
Le moment clé de cette journée a été l’analyse approfondie du serment du citoyen. Ce texte, symbole d’engagement et de responsabilité, a été décortiqué phrase par phrase afin d’en extraire toute la portée et d’aider les élèves à en saisir le sens profond.
Les différents intervenants ont mis en lumière les principes fondamentaux du civisme : le respect des lois, la solidarité, la protection des biens publics et la participation active au développement du pays. « Être citoyen, ce n’est pas seulement bénéficier des droits, c’est aussi remplir ses devoirs avec conscience », a souligné un enseignant.
Un impact durable espéré
Les élèves présents ont vivement réagi aux discussions, posant des questions et partageant leurs propres réflexions sur le patriotisme. Certains ont exprimé leur désir d’appliquer ces principes au quotidien, notamment en respectant davantage les règles scolaires et en s’engageant dans des initiatives communautaires.
À la clôture de l’événement, les organisateurs ont appelé à une poursuite de ces sensibilisations dans toutes les écoles de la sous-division. « Ce n’est qu’un début, et nous comptons sur vous pour être des ambassadeurs du civisme dans vos établissements », a conclu un responsable de l’éducation nationale.
Avec cette campagne, la sous-division Ngaliema 3 et ASCITECH espèrent bâtir une jeunesse consciente, engagée et fière de son identité nationale. Une initiative qui, sans nul doute, marquera les esprits et contribuera à forger des citoyens responsables pour l’avenir du pays.
Patrick ONGWAL
Directeur secondaire et humanités/ASCITECH
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