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Actualité

RDC/Kasumbalesa : l' »insécurité » au coeur de la tripartite Autorité Urbaine-Société Civile-CACH

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La question de l’insécurité qui gangrène la ville de Kasumbalesa a fait l’objet d’une séance stratégique ce vendredi 07 février 2020 au bureau de la mairie entre le cadre de concertation de la Société civile, les partis politiques membres du Cap pour le changement (CACH), et le maire de la ville qu’entouraient les services de sécurité.

Dans sa déclaration, la Société civile locale a dressé un tableau sombre de la situation sécuritaire dominée par des interventions tardives de la police en cas d’opération, de patrouilles nocturnes motorisées qui ne produisent pas des résultats, tracasseries la nuit de la population innocente.

Ensemble avec les partis politiques au pouvoir, les membres de la Société civile, ont émis les vœux de voir les autorités mettre à côté la police pour des patrouilles nocturnes étant donné qu’elle est taxé de complice par la population.

En réaction, selon la presse de l’hôtel de ville, le colonel de la police ville de KASUMBALESA a rassuré les participants de sa ferme détermination de mettre fin à ce fléau qui inquiète les paisibles citoyens. Il demande à ces derniers d’établir un lien de collaboration avec lui, pour dénoncer les anti valeurs dans le rang de la police locale.

S’agissant des intervetions tardives en cas d’une attaque de bandits, le patron de la police a fait voir que tout est fonction de l’heure où la police est contactée.

Prenant la parole, l’autorité urbaine André KAPAMPA s’est dit heureux de l’échange de vérité, et a instruit la police de faire des patrouilles en collaboration avec les jeunes à pied et non dans les véhicules.

Tout compte fait, pendant deux heures d’échange, les participants ont pris la ferme résolution d’unir leurs efforts pour l’application sans complaisance des résolutions de cette réunion.

Notons que la réunion a pris fin dans un climat de convivialité.

Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET


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Politique

Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège

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Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.

Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.

Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.

Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.

Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.

« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.

Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.

Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.

Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.

Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.

Rédaction


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