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RDC/Kasaï central: la lutte contre la corruption, cheval de bataille de Patrice Aimé Sessanga
Le 2è président de l’histoire de l’Assemblée provinciale du Kasaï central, Patrice Aimé Sessanga va en guerre contre la corruption qui gangrène les Institutions provinciales. Il l’a fait savoir au cours d’une Interview accordée à la presse immédiatement après son élection comme président du bureau définitif de l’organe délibérant du Kasaï central.
» J’ai choisi de descendre à la base pour sauver ma province détruite à ce jour par ses propres fils qui ont choisi leurs propres intérêts que de faire un travail pour les intérêts des populations qui nous ont élues. Je combattrai la corruption jusqu’à la fin de mon mandat. Cette Institution sera redorée d’une autre image. Je viens apporter mon expertise pour qu’enfin le Kasaï central décolle », a lâché le président de l’Assemblée provinciale du Kasaï central.
L’organe délibérant du Kasaï central connait désormais les membres de son Bureau définitif à l’issue des votes organisés ce lundi 11 Mars 2019 au capitole, siège de cette Institution.
Patrice aimé Sessanga a été élu président avec 23 voix sur 33 dépassant ainsi son challenger Tharcisse Kabatusuila de l’UDPS qui a eu 10 voix seulement. Matthieu NTOLO a été élu comme vice président avec 22 voix , alors que Kalamba MUANZA Joseph s’est fait élire comme rapporteur( 27 voix). Il est suivi par NGALAMULUME Jacques comme rapporteur adjoint élu avec 22 voix . Le poste du questeur revient à NTUMBA Luabala Simon qui a eu 28 voix. Ce Bureau définitif est constitué des différentes obédiences politiques. Il s’agit notamment de AR, FCC, et CACH.
Parmis les 5 membres du Bureau définitif, 3 viennent du FCC. Il s’agit de la vice présidence, du rapporteur adjoint et de la questure. UDPS occupe un poste et AR un autre soit la présidence et le rapporteur.
En terme des circonscriptions , le territoire de DIBAYA reste en tête avec 2 membres, KAZUMBA, Luiza et DEMBA ont chacun 1 membres. Les circonscriptions de Dimbelenge et Kananga n’ont aucun membre dans ce Bureau.
Bien avant ce vote, 3 autres candidats ont désisté. Les uns pour respecter la discipline de leurs partis et les autres pour des raisons des convenances personnelles.
Jeef MBUYI/CONGOPROFOND.NET
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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”
Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.
Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée
Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.
Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.
“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”
La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.
“Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.
Une mise au point dans un contexte délicat
Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.
Une parole rare, un signal fort
Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.
Tchèques Bukasa
