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RDC : Kamerhe induit en erreur par des occupants illégaux de laconcession général Baoko à Mpasa 1

Me Francis Mpembi Nzima, avocat-conseil de la succession général Baoko Yoka Laurent, ancien directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale, feu général Mahele, est monté au créneau, le lundi 15 juillet 2019, pour balayer les allégations mensongères distillées dans l’opinion par les personnes déguerpies de la concession portant le
n°11.692 du plan cadastral de la commune de la N’Sele au quartier
Mpasa I.
En effet, a-t-il expliqué aux journalistes, cette affaire judiciaire
vieille d’une dizaine d’années a connu son dénouement le 28 juin dernier avec le rétablissement de la succession du général décédé dans ses droits sur décision du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Kinkole qui, par ailleurs, a ordonné la démolition de 13
parcelles occupant illégalement ce site. « Alors que toute la procédure a été régulièrement suivie, les occupants illégaux ont plutôt choisi d’interpeller le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamhere, de passage à hauteur dudit site sur le boulevard Lumumba afin qu’ils soient rétablis à cet endroit… », a indiqué
l’avocat.
Puis de poursuivre : « Le commissaire provincial de la Police nationale congolaise/ville de Kinshasa interpellé le même jour par le directeur de cabinet du Chef de l’Etat s’est non seulement rendu sur le terrain, mais aussi a, avec professionnalisme, mené des enquêtes appropriées qui ont abouti après audition des avocats de la succession
Baoko, au constat de la régularité des décisions judiciaires rendues contradictoirement par la justice en faveur du général Baoko au nom du
peuple congolais et qui ont été exécutées conformément à la loi au nom du Chef de l’Etat ».
Malgré cela, a regretté Me Francis Mpembi Nzima, cette concession continue à être envahie par des personnes malintentionnées qui, sans titre ni droit, en ont fait irruption, en y érigeant des constructions anarchiques, au mépris de la loi.
Tout en se réjouissant de la décision portant démolition de 13 parcelles illégalement occupées dans la concession Baoko, l’avocat qui représente le liquidateur judiciaire de la succession, Me Lumbala Kabeya Sanspeur, a invité les autorités politiques à ne pas accorder
une seule attention aux élucubrations sans fondement qui sont tenues par les occupants illégaux à ce jour délogés de la concession portant le n°11.962 du plan cadastral de la commune de la N’Sele, car « ils ont
été régulièrement condamnés par des jugements contradictoires coulés
en force de chose jugée et devenus irrévocables ».
Pour rappel, c’est uniquement 13 parcelles illégalement occupées sur 16 qui
ont été détruites sur ordre de la justice.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.
Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.
La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.
Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.
Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET