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Nord-Kivu : L’OMS confirme le décès du cas positif d’Ebola déclaré à Goma

L’Organisation Mondiale de la santé (OMS), a confirmé, ce mardi, le décès du pasteur déclaré positif démanche 14 juillet à Goma et transféré lundi à Butembo. Confirmation du coordonnateur de la riposte au sein de cette organisation des Nations unies, ce mardi 16 juillet, à la presse locale et internationale.
Pour le docteur Michel Yao, ce cas était déjà en phase terminale et le patient avait moins de chance de survivre. Par ailleurs, ce spécialiste de la santé demande à la population de Goma d’être calme, car toutes les précautions sont déjà prises pour briser la chaîne de contamination dans la ville touristique. C’est ainsi qu’il a indiqué que tous les contacts de ce pasteur mort d’Ebola sont en train d’être identifiés pour qu’ils soient vaccinés.
Le docteur Michel Yao est revenu aussi sur les raisons du transfert de ce cas au centre de traitement d’Ebola à Butembo au lieu de sa prise en charge dans la ville de Goma.
« La décision de placer le patient à Butembo, c’était pour lui donner la chance de survivre parce que là-bas, nous avons le traitement effectif. Le centre de traitement de Goma est un centre qui est en train d’être renforcé. Il y a un nouveau centre qui y est en construction, si vous allez à l’hôpital général, vous allez trouver que ce centre est dans un endroit exigu. Le fait d’être exigu, avoir un cas positif, mettait en risque tous les autres qui sont souvent des cas suspects pour lesquels, il n’y a pas de cas positif. Donc, c’est pour minimiser le risque de transmission d’un cas positif vers des cas suspects qui arrivent. Il a été recommandé par le ministère de la Santé de transfert le cas vers Butembo. Malheureusement, Ebola, c’est la rapidité d’intervention, le patient était malade depuis le 06 juillet et donc, le patient était en phase terminale. C’était un transfert assez délicat, malheureusement, le patient n’a pas survécu bien que toutes les mesures étaient déjà prises pour lui donner toutes les chances de survivre, mais surtout pour ne pas contaminer les copatients qui étaient au niveau de ce centre de traitement », a-t-il laissé entendre.
« L’évaluation a fait montrer qu’il y a moins de risque de propagation de la maladie à virus Ebola dans les pays voisins dont l’Ouganda et le Rwanda, en dépit des mouvements intenses de la population de ces pays », a-t-il rassuré.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.
Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.
La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.
Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.
Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET