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RDC : interdiction formelle aux généraux et officiers de la PNC de se déplacer sans l’aval du Chef de l’État

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Interdiction formelle aux généraux et officiers supérieurs de la police nationale congolaise de se déplacer d’une province à une autre sans l’aval préalable du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, commandant suprême des FARDC et de la police.

« Je porte à votre connaissance les instructions strictes du Commandant Suprême sur le déplacement des Officiers généraux et Supérieurs de la Police nationale Congolaise. Désormais, aucun officier de ces catégories ne peut quitter une province à une autre sans l’aval préalable du Commandant Suprême et celà à travers une autorisation formellement signée par la maison Militaire du Président De la République », a écrit le Commissaire Général de la PNC Dieudonné Amuli Bahigwa, Chef de la police de la RDC, dans une correspondance adressée aux différents départements de la police dont une copie est parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET, ce jeudi 10 décembre 2020.

Le Commissaire général de la PNC Dieudonné Amuli Bahigwa appelle les Commissaires provinciaux de veiller au respect scrupuleux de cette instruction qu’ils diffuseront à leur tour à travers leurs échelons subalternes.

Cependant, c’est le Chef de la Maison Militaire du Chef de l’État, le Général Major Buamunda Ntumba Franck qui a une lourde charge de veiller aux déplacements des officiers et généraux. Une décision saluée par plusieurs observateurs, en ce temps de crise politique où certains politiciens peuvent recourir à l’armée ou à la police pour tenter de bouleverser les institutions légalement établies.

Bien avant, en ses qualités de président de la République et Commandant Suprême des Forces armées et de la Police nationale, le Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a réuni, le mardi 01 décembre 2020 au Palais de la Nation, le Haut Commandement militaire élargi aux commandants des régions militaires pour une causerie morale.

L’état-major Commandement des Forces armées, l’état-major Commandement de la Police nationale, les commandants des zones de défense et leurs états-majors, les regions militaires, les groupes et bases des forces navales et aériennes pour les FARDC ainsi que les inspecteurs divisionnaires provinciaux et les inspecteurs des différents services et structures de la Police nationale étaient présents dans la salle de Congrès du Palais de la Nation.

Pendant près de 4 heures d’échanges, le président de la République s’est adressé devant une centaine d’Officiers généraux et supérieurs dont 70 des FARDC et 64 de la PNC en leur rappelant le serment qu’ils ont prêté de servir sous le drapeau.

Comme en juillet, les Officiers généraux et supérieurs ont adressé un acte d’engagement de renouvellement de loyauté et de fidélité au Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Commandant Suprême des Forces armées et de la Police nationale.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET

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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

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En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.

Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.

Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.

Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.

« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.

« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.

Une question de souveraineté et de dignité nationale

Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.

La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.

En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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