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RDC: Hassan Abdallah, un homme engagé pour les droits des femmes

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En ce mois de mars dédié aux droits des femmes, avec comme point d’orgue le 8 mars, Hassan Abdallah, président du Daring Club Motema Pembe(DCMP)
et homme d’affaires, revient sur son engagement pour les droits des femmes. Ce jeudi 7 mars, il présente certaines de ses actions au cours d’une conférence de presse qu’il va animer à Kinshasa. Retour sur l’itinéraire d’un homme qui a le Congo au cœur.

Hassan Abadallah est arrivé en RDC alors qu’il avait 4 ans. Il se sent, comme il le dit à 80 % Congolais, mais surtout il est, et l’affirme fièrement, un Congolais de cœur !

Agé de 39 ans, membre d’une fratrie
de 6 enfants dont 4 sœurs, il a passé 31 ans sur 39 dans ce pays qu’il aime. Il a étudié en anglais et a appris le français avec ses sœurs et frères congolais comme il le rappelle souvent.

Il est revenu en RDC après des études secondaires et universitaires à l’Université Américaine de Beyrouth et l’obtention de deux BA de gestion et de management.

Un homme d’affaires ambitieux

C’est un entrepreneur précoce puisqu’il a démarré sa première entreprise à l’âge de 22 ans et dans la collecte de ferraille pour l’industrie. Depuis, il a acquis des participations majoritaires ou minoritaires dans diverses entreprises. Il est le dirigeant de Congo Motors, une entreprise où il emploie de nombreuses femmes et a beaucoup de projets les concernant. « Très souvent dans les affaires, les femmes ont davantage le sens de l’engagement et de la motivation. Je suis convaincu qu’il faut désormais tout faire pour leur permettre d’occuper des fonctions prétendument dites masculines », affirme-t-il. D’ores et déjà, il forme des mécaniciennes auto, aide des ingénieures ou des femmes chauffeurs de taxi.
Il est également très engagé dans l’environnement et l’agriculture.

Son leitmotiv ? Participer durablement et de manière efficace au développement économique de
son pays.

Un homme généreux C’est ainsi que directement ou indirectement et, souvent de manière très discrète, il accomplit ou est le mécène de beaucoup d’actions caritatives. En matière de chirurgie faciale et esthétique par exemple
pour l’opération « Smile » ; d’aides ponctuelles pour payer les frais d’hospitalisation des patientes
ou des projets agricoles pour favoriser l’autosuffisance alimentaire et des actions de protection environnementale.

Le charbon végétal ou charbon vert, la production de soja adapté, l’aide à la formation des jeunes pour acquérir des compétences digitales sont autant de démarches qu’il soutient.

Un engagement pour son pays qui l’a conduit également à prendre la présidence du très célèbre DCMP en 2017.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

À la Une

COP30 : Félix Tshisekedi va présenter le “Couloir Vert” comme vitrine du développement durable africain 

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À la COP30 de Belém, au Brésil, le président Félix Tshisekedi entend porter haut la vision congolaise d’un développement durable centré sur le “Couloir Vert”, une initiative créée par décret le 15 janvier 2025. Ce projet présidentiel relie sur plus de 540.000 km² les forêts tropicales de l’Est du pays à Kinshasa, avec l’objectif d’allier conservation, climat et croissance inclusive.

Selon la porte-parole du Chef de l’État, Tina Salama, cette initiative illustre la volonté du gouvernement congolais d’intégrer la préservation de la biodiversité dans la dynamique économique nationale. Elle traduit, selon elle, la conviction que le Congo peut transformer ses richesses naturelles en moteur de prospérité durable, sans compromettre son patrimoine environnemental.

Félix Tshisekedi saisira cette tribune mondiale pour plaider en faveur d’un modèle africain de développement vert, inspiré de l’expérience congolaise. Il mettra en exergue la capacité du pays à conjuguer protection des écosystèmes et création de valeur, tout en appelant à une mobilisation accrue des financements climatiques au bénéfice des nations forestières.

La COP30, moment charnière de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, sera marquée par la révision des engagements climatiques et les discussions sur la transition verte des pays du Sud. Pour la RDC, considérée comme le poumon vert de l’Afrique, cette édition représente une opportunité stratégique de renforcer sa place dans la gouvernance mondiale du climat.

Exaucé Kaya

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